La France a officiellement reconnu le passeport AES (Alliance des États du Sahel (AES). Cette décision met un terme à plusieurs semaines d’incertitudes et de blocages pour de nombreux ressortissants maliens.
Après une période marquée par des lenteurs administratives et des situations confuses aux frontières, les autorités françaises ont finalement donné leur feu vert. Le passeport biométrique de l’AES, introduit par le Mali depuis le 29 janvier 2025, est désormais reconnu comme un document de voyage valable sur le territoire français.
Le 10 mars dernier, le Mali avait soumis un spécimen du nouveau passeport au consulat de France à Bamako. Cependant, les délais liés aux procédures de vérification avaient retardé son approbation. Cette absence de reconnaissance officielle avait entraîné des désagréments concrets pour les détenteurs du document : difficultés lors de l’embarquement, incertitudes lors des demandes de visa, ou encore contrôles prolongés aux frontières.
Fin des querelles autour du passeport AES
Dans un contexte de réorganisation institutionnelle au sein du Sahel, cette situation liée au passeport AES avait suscité des interrogations et des craintes parmi les usagers maliens. Nombreux étaient ceux à s’interroger sur la validité du document non seulement en France, mais dans l’ensemble de l’espace Schengen.
Avec cette décision désormais actée par les services diplomatiques français, les détenteurs du passeport AES peuvent à nouveau voyager vers la France sans ambiguïté. Cette reconnaissance ouvre aussi la voie à une possible acceptation plus large par d’autres pays européens, en particulier ceux de l’espace Schengen.
Pour le Mali, c’est un signal encourageant, tant pour la mobilité de ses citoyens que pour la crédibilité de ce document régional. Et pour les voyageurs concernés, c’est surtout la fin d’un blocage devenu source d’incompréhension et de frustration.
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