Des détenteurs du nouveau passeport AES (Alliance des États du Sahel), notamment des maliens rencontrent des difficultés pour obtenir des visas pour l’Europe. Les consulats européens mentionnent un retard dans la transmission des spécimens nécessaires à leur reconnaissance, par contre, les autorités maliennes affirment avoir respecté toutes les procédures.
C’est depuis janvier que le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont quitté la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et ont adopté un nouveau passeport AES. Cependant, à Bamako, certains titulaires de ce passeport rencontrent des obstacles pour obtenir des visas européens.
Un exemple est celui d’un fonctionnaire malien à la retraite, qui souhaitait voyager en Europe. Malgré un dossier complet, son visa a été refusé à cause de son passeport AES, non encore reconnu par certaines ambassades étrangères.
Reconnaissance du nouveau passeport AES
Selon 2 consulats européens à Bamako, qui se sont exprimés à RFI, le problème ne réside pas dans la reconnaissance du nouveau passeport AES, mais dans un retard malien dans l’envoi des passeports-témoins aux ambassades.
Le 16 février 2025, le ministère malien de la Sécurité et de la Protection Civile a publié un communiqué affirmant que “toutes les missions diplomatiques avaient été informées du lancement du passeport AES” et que “les spécimens physiques avaient été transmis”.
Les autorités maliennes insistent sur le “respect des procédures internationales” et rappellent que “les nouveaux passeports AES sont conformes aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI)”.
Bamako assure qu’il continue les discussions avec certains partenaires sur des questions spécifiques liées à leurs procédures internes et exigences particulières.
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