Le Centre des Opérations Maritimes (COM) du Togo a été alerté jeudi de la présence d’un navire transportant de la drogue dans les eaux Togolaises. Une fois informé, le commandant de la Marine (COMAR), après avoir rendu compte à sa hiérarchie, a saisi les forces navales. Le Préfet maritime, à son tour, a mobilisé tous les acteurs et une cellule de crise a été mise en place.
Très rapidement, ordre a été donné par le COMAR pour arraisonner le navire. Le préfet maritime en concertation avec le procureur de la République ordonnent que le bâtiment soit dérouté à quai pour la suite de l’enquête.
Ce scénario est celui d’un exercice maritime en cours actuellement dans les eaux togolaises. Dénommé « African Nemo 19.1 », l’exercice de simulation organisé en collaboration avec la coopération française, vise le renforcement des aptitudes des différentes administrations impliquées dans l’action de l’Etat en mer.
Un navire à neutraliser
Il s’agit de leur donner les capacités nécessaires dans la lutte contre la criminalité maritime et les emmener à gérer efficacement une crise maritime.
L’exercice entre dans le cadre des initiatives visant à renforcer l’action de l’Etat en mer au Togo, conformément aux conclusions du sommet sur la sécurité et la sûreté maritimes de Lomé.
Les autorités togolaises entendent ainsi consolider l’action d’animation et de coordination du préfet maritime. De même, l’exercice constitue une occasion de renforcement des capacités opérationnelles de la marine nationale, de la gendarmerie maritime, ainsi que des différentes administrations intervenant dans le domaine.
Rappelons que les autorités togolaises accordent une importance particulière à la sécurité dans l’espace maritime du pays. Doté d’un port en eau profonde, la seule de l’Afrique de l’Ouest, le Togo compte rendre ses eaux plus sûres pour les navires.