L’association des Usagers du Service Public Togolais (AUSEP), a organisé mercredi à Lomé un atelier à l’endroit des parlementaires, les élus locaux et les médias. L’initiative a permis aux acteurs de débattre de la question de la gouvernance locale. L’objectif est d’écouter les acteurs impliqués afin de créer une collaboration efficace entre ces différents pôles dans les prochains jours.
Les activités se sont déroulées autour des thèmes « Contrôle citoyen de l’action publique, et la redevabilité parlementaire : responsabilités constitutionnelles d’un député face aux obligations de sa circonscription électorale et de son parti ».
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Les thématiques ont été animées respectivement par les consultants Koffi Kpakpabia, et Kampatibe Kariyiare.
Selon les organisateurs, le Togo s’est engagé dans une politique de développement public, afin que les forces sociales à la base prônent une certaine collaboration. Ce qui n’est véritablement pas le cas aujourd’hui. Aussi, les populations poussent des cris énormes par rapport aux rôles des parlementaires.
« Nous constatons aujourd’hui que les députés désertent leurs circonscriptions une fois élus. Nous avons sillonné l’ensemble du territoire, il y a certaines populations qui nous ont dit qu’ils ne connaissent pas leurs députés. Alors que ceux-ci doivent rendre compte des actions du gouvernement à la population », a exprimé Kampatibe Kariyiare, président de l’AUSEP.
Le président estime que le député dispose d’un mandat national mais il a des obligations envers sa circonscription, ainsi que les élus locaux qui sont parfois de différents bords politiques. De même, que les médias qui sont des acteurs jouant un grand rôle pour aider les élus locaux dans l’exercice de leurs fonctions.
« Ce lien oblige le député à prendre l’homme de média comme un ami de tous les jours pour pouvoir exercer sa mission de contrôle, » a-t-il ajouté.
Rappelons que c’est une rencontre qui s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à l’instauration de la bonne gouvernance administrative et parlementaire au Togo. Elle est appuyée par le Projet de Consolidation de l’Etat et du Monde Associatif (Pro-CEMA).
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