Le ministre en charge des togolais de l’extérieur a lancé le 2 juillet dernier le projet de création du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE). En début de semaine, les inscriptions pour le vote ont été ouvertes et un appel à candidature a été lancé. Mais certains regroupements de la diaspora togolaise protestent contre le projet et accusent le gouvernement togolais. Jeudi, le département de Robert Dussey répond à ces organisations, assurant qu’il n’est pas question d’utiliser leurs données à des fins quelconques. Il assure que le HCTE ne sera affilié à aucune obédience confessionnelle, philosophique ou politique.
Dans un communiqué, le Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Togolais de l’Extérieur a tenu à rétablir la vérité face à la contre campagne qui est menée dans la diaspora autour de la création du HCTE.
Dans la note, les services de ministère expliquent que la mise en place du HCTE s’inscrit dans la vision du renforcement de la politique du Gouvernement à l’endroit de la diaspora togolaise. Pour le département de Robert Dussey, l’initiative vise l’amélioration de la communication et des relations entre le Gouvernement et la diaspora.
« Le Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur sera un organe consultatif de statut associatif, non partisan, non discriminatoire et à but non lucratif. Il ne sera affilié à aucune obédience confessionnelle, philosophique ou politique. En outre, le projet du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur vise, entre autres, à rassembler tous les ressortissants togolais résidant à l’étranger sans distinction d’origine régionale, ethnique, religieuse, sociale, de sexe et de profession ou d’opinion ; à promouvoir partout la défense de leurs droits et intérêts ; à favoriser et à valoriser la contribution des Togolais de l’extérieur dans tous les aspects du développement économique, environnemental, social et culturel ; à assurer la participation active de la diaspora aux affaires publiques du Togo et à apporter les secours nécessaires aux Togolais de l’extérieur en situation difficile », clarifie le ministère du Prof Dussey.
De même, il est précisé que les membres de la Commission Electorale Indépendante du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (CEI-HCTE) ont été identifiés par appel à candidature daté du 08 juillet 2019.
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De ce fait, le ministère soutient qu’il n’est nullement question « d’utiliser les données personnelles des Togolais de l’extérieur à des fins quelconques ».
« … les procédures prévues dans le processus électoral du HCTE visent à s’assurer de la nationalité togolaise des électeurs et des candidats aux postes de Délégués Pays du HCTE », rassurent les services du Chef de la diplomatie togolaise dans le communiqué.
Le Ministère rappelle que la mise en place d’un HCTE est l’une des recommandations phares ayant sanctionné les grandes assises de la diaspora togolaise tenues en 2014 à Paris, Montréal et Lomé.
« De surcroit, le Ministère voudrait souligner que dans plusieurs pays ouest africains, le Haut Conseil de la diaspora servant d’interface entre le Gouvernement et la diaspora, est une institution dont la mise en place est souvent impulsée par les pouvoirs publics », lit-on dans la note.
Le département de Robert Dussey, tout en restant ouvert aux propositions et suggestions, encourage tous les Togolais(e)s de l’extérieur, animés de l’amour pour leur patrie, de se « démarquer de toutes actions d’intoxication et de désinformation sur la mise en place du HCTE ».
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