L’Université de Lomé est parmi les 100 meilleures universités d’Afrique en 2024. Classée 2ème meilleure université francophone d’Afrique de l’Ouest par l’African University Ranking (UniRank), la première université publique du Togo doit cette performance remarquable aux diverses innovations en cours. La plupart de ces innovations contenues dans un plan stratégique ont été présentées mardi aux médias.
Créée depuis 1970, l’Université de Lomé s’est engagée ces dernières années dans un processus de modernisation. L’Ecole s’est alors résolument engagée dans une démarche qualité, offrant des formations diversifiées, adéquates et professionnalisantes, et réalisant une production scientifique innovante sur les grands enjeux sociétaux, au service du développement durable du Togo, de l’Afrique et du monde.
Les réformes ont commencé sous la présidence du Prof Komla Dodzi Kokoroko et sont contenues plan stratégique UL 2021-2025.
Ce plan contient 4 programmes. L’amélioration du pilotage et de la gouvernance institutionnelle, l’innovation pédagogique pour la modernisation de l’enseignement et de la formation, le renforcement de la recherche universitaire et de l’innovation scientifique et l’amélioration de la qualité de la vie universitaire.
La mise en œuvre de ce plan a permis d’arriver à un réaménagement des infrastructures, réseaux et espaces sur le campus universitaire de Lomé.
Réalisations et innovations à l’Université de Lomé
L’Université de Lomé dispose désormais d’un Laboratoire de Télédétection appliquée et de géoinformatique (LTAG), un Pôle universitaire et de technologie, un Centre d’excellence régional sur les services aviaires (CERSA), un Centre d’excellence régional sur les villes durables en Afrique (CERVIDA-Dounedon), un Centre d’excellence régional pour la maîtrise de l’électricité, West African Service Climate Change Centre an adapted land (Wascal) et un Centre international de Langues de Lomé (CI2L).
On note la réfection de tous les amphis, salles de cours et bâtiments administratifs : badigeonnage systématique, carrelage et réfection/réparation des sièges. Mention est faite à la mise en place d’un système de sonorisation dans les amphithéâtres, permettant le déroulement des enseignements dans de bonnes conditions d’écoute.
La rénovation du restaurant universitaire, dans un cadre plus attrayant et sain, la construction du siège de la nouvelle présidence de l’Université, la construction d’un 2è amphi de 1500 places, la rénovation de l’emblématique Cité A, logement des étudiants, sont également à l’agenda des réalisations touchant les infrastructures.
Pour relever les défis sécuritaires et sanitaires, plusieurs travaux ont été réalisés. Il s’agit de l’achèvement de la clôture du domaine universitaire, sur 3000 mètres linéaires. A cela s’ajoutent la pose des grilles de sécurité aux entrées principales des facultés, écoles, instituts et services centraux, la formation et l’équipement du COPUL, la construction de deux guérites de sécurité aux entrées sud et ouest du campus, sans oublier la mise en place d’un système de gestion et de traitement des ordures
Kpodar ne veut pas dormir sur les lauriers
L’Université de Lomé n’aspire pas au repos, dans son souci permanent d’offrir de meilleures conditions d’épanouissement, de travail et d’étude à la communauté universitaire. Conformément au Plan, les nouvelles autorités s’engagent à renforcer l’ancrage académique et pédagogique.
« Nous allons continuer avec la construction de nouvelles infrastructures, l’achèvement du bitumage des routes et l’aménagement du domaine universitaire », a projeté Prof Adama Kpodar.
Selon le président, l’université de Lomé est sur une bombe du point de vue de construction des infrastructures. Le site du temple du savoir informe-t-il, du point de vue du maillage électrique est vétuste, car date de depuis 1970.
« Le câblage électrique de l’Université de Lomé n’a pas été revu. Ce qui donne lieu ces dernières années à des incendies dans les amphis et cette année nous en avons connu à répétition », a-t-il détaillé.
Le successeur du Prof Dodzi Kokoroko se réjouit du fait que le Conseil de l’université ait autorisé que le problème du non câblage électrique soit résolu en faisant une expertise totale au campus sud et au campus nord.
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