Au Togo, la saison des examens est officiellement lancée lundi avec le début des épreuves du Baccalauréat première partie (Bac 1). Une étape décisive pour des dizaines de milliers de lycéens, à la croisée des chemins entre le cycle secondaire et l’accès à l’enseignement supérieur. 76 549 candidats de l’enseignement général composent à cet examen.
Dès les premières heures de la matinée, les 76 549 candidats inscrits dans la filière de l’enseignement général ont planché sur l’épreuve de français, qui ouvre traditionnellement la série d’évaluations. L’après-midi est consacré à l’éducation civique et morale (ECM), tandis que les matières optionnelles – langues vivantes, économie domestique ou dessin – viendront clore la semaine le vendredi 30 mai.
Trois séries dominantes au Bac 1 général
Répartis dans trois séries principales, il s’agit de 45 176 inscrits en Série A4 (littéraire), soit 52,14 % de l’effectif total. 30 362 inscrits sont de la série Série D (scientifique), soit 44,27 % de l’effectif. 1 011 inscrits sont inscrits en Série C4 (technique industrielle), soit 1,32 % de l’effectif.
La parité reste relativement stable, avec 51 % de garçons (39 242) et 49 % de filles (37 307), un indicateur que les autorités éducatives surveillent de près.
Bien plus qu’une simple formalité, le Bac 1 constitue un véritable filtre dans le système éducatif togolais. Seuls les candidats ayant validé cette première étape seront autorisés à se présenter au Bac 2, dernière marche avant l’université. L’examen est ainsi perçu comme une première grande épreuve de sélection académique, où la rigueur des correcteurs et la standardisation des épreuves visent à renforcer l’équité et la qualité.
Les épreuves de l’enseignement général font suite à celles du BAC 1 de l’enseignement technique. Au total, 13 513 candidats, dont une majorité féminine avec 7 687 filles, ont participé à cet examen qui s’est déroulé du 19 au 23 mai derniers.
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