La 3e réunion du Comité national REDD+ s’est tenue jeudi à Lomé. Présidée par le Directeur de cabinet du ministère togolais de l’environnement et des ressources forestières, cette rencontre était l’occasion de faire le point de l’état d’avancement des activités de mise en œuvre du processus REDD+. De même, les prochaines étapes du processus ont été présentées dans la droite ligne de la finalisation de la préparation de la stratégie nationale REDD+.
Tout comme d’autres pays en développement, le Togo a adhéré au processus REDD+ qui vise à contribuer à la « Réduction des Emissions causées par la Déforestation et la Dégradation des forêts ; la conservation de la biodiversité, la gestion durable des forêts et l’amélioration des stocks de carbone forestier. Depuis son adhésion audit processus, le Togo a élaboré et soumis sa proposition de mesures pour l’état de préparation à la REDD+ au fonds de partenariat pour le carbone forestier. Il a ainsi réussi à décroche un financement de 3,8 millions de dollars pour sa mise en œuvre.
Le document de proposition est mis en œuvre depuis 2015 grâce au financement du partenariat pour le carbone forestier. La mise en œuvre est prévue pour la prendre fin en 2018. Mais au vu du retard accusé dans l’exécution des activités, et en réponse à la demande du gouvernement togolais, la Banque Mondiale a prolongé la date de clôture du projet pour une période de 9 mois. Ce qui devrait permettre de finaliser les activités de préparation de la stratégie nationale REDD+.
« C’est dans cette logique que s’est tenue la 3e réunion du Comité national REDD+. Elle a été l’occasion de faire le bilan des activités et de donner de nouvelles orientations dans la conduite du mécanisme REDD+ », explique Hemou Assi, le Coordonnateur du Comité REDD+.
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De son côté, Kodjo Koudadze, le Directeur de cabinet du ministère de l’environnement et des ressources forestières a expliqué que le gouvernement togolais ambitionne d’atteindre un taux de couverture forestière de 30% à l’horizon 2030. Pour lui, la stratégie nationale REDD+ permettra de réaliser cette ambition.
« Cette stratégie nationale REDD+ constitue une opportunité de proposer des mesures à court, moyen et long termes permettant de faire face à tous les défis liés à la déforestation et à la dégradation des forêts, en assurant une gestion durable des forêts ; l’augmentation des stocks de carbone et la préservation de la biodiversité », a-t-il déclaré.
Le représentant du ministre André Johnson a salué l’implication et l’engagement de l’ensemble des parties prenantes dans conception de ce précieux document de planification pour la gestion durable des ressources forestières.
Notons que selon les chiffres du ministère de l’environnement et des ressources forestières, le Togo dispose d’une couverture forestière de 24 ,24% en 2015 avec une faible densité d’arbres de grand diamètre à l’hectare.