L’Ong Solidarité et Action pour le Développement Durable (SADD) s’est félicitée jeudi des résultats obtenus à l’issue de la 6ème édition du Forum Solidarité Sociale des Travailleurs/euses (FSSTT) du Togo tenue du 21 au 23 novembre derniers à Kpalimé. C’est à l’occasion de la publication de la déclaration finale de l’événement. Le forum de cette année constitue le fer de lance de la création d’une coalition des centrales syndicales pour la défense des droits des travailleurs dans l’espace UEMOA.
Le FSSTT 2018 s’est déroulé sous le thème « « le travail décent, les droits humains et la responsabilité sociétale des entreprises dans le secteur minier au Togo et dans l’espace communautaire (UEMOA / CEDEAO) : quelles alternatives pour une gouvernance partagée et une transformation économique, sociétale et environnementale viable ».
Pour une première depuis 6 ans, l’événement a vu la participation du secrétariat permanent du Conseil de travail et du dialogue social de l’UEMOA, les ministères en charge des mines et de la fonction publique et les responsables de l’ITIE.
« Nous avons noté et nous nous en réjouissons d’ailleurs qu’à côté des résultats qui sont atteints, il y a cette année une volonté politique de l’Etat qui s’est engagé à faire bouger les lignes. C’était une première pour nous d’avoir autour de nous des représentants des ministères concernés et ont même fait des communications », s’est félicité Yves Dossou, Coordonnateur de la SAAD.
A l’issue du forum des recommandations ont été formulées à l’intention du gouvernement togolais, aux organisations syndicales des travailleurs, aux organisations de la société civile, aux syndicats, aux médias, aux chefs traditionnels, aux patronats des entreprises multinationales et aux partenaires techniques et financiers pour une amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs dans le secteur minier.
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Parallèlement à ces recommandations, le comité d’organisation du FSSTT 2018 annonce la création d’une coalition des syndicats et organisations de la société civile au niveau de l’espace CEDEAO.
Les actions post-forum concernent aussi la formation des magistrats dans le but de les amener à bien gérer les dossiers relatifs à la violation des droits des travailleurs, le renforcement des capacités des RSE et la vulgarisation de la déclaration tripartite de l’OIT entre autres.
Rappelons que c’est au total 120 délégués de 18 organisations de la société civile, de 7 confédérations syndicales du Togo et 6 syndicats de mines qui ont pris part au forum. On a noté aussi la présence des confédérations de la Guinée, du Burkina-Faso, du Niger et de la Mauritanie, les partenaires (WSM, Pro-CEMa, CTDS/UEMOA et la chefferie traditionnelle.