Les députés togolais ont voté jeudi la loi autorisant la ratification de l’accord portant création de la Société islamique pour le développement (SID) du secteur privé. Toutes les sensibilités présentes à l’hémicycle ont apporté leur soutien à cette loi. Le commissaire du gouvernement, Kodjo Adedze, par ailleurs ministre en charge de la promotion du secteur privé a estimé que cette ratification favorisera l’éclosion d’un secteur privé fort, dynamique et pourvoyeur d’emplois décents en ligne avec les objectifs du Plan national de développement (PND, 2018-2022).
La loi, votée unanimement par tous les députés présents, s’inscrit dans le cadre de la recherche de solutions idoines pour le développement économique et commercial de l’Afrique en général et du Togo en particulier. Elle autorise le gouvernement togolais à ratifier l’Accord portant création de la SID adopté le 3 novembre 1999 à Djeddah, en Arabie Saoudite.
La SID est une institution financière multilatérale dont l’actionnariat est composé de la Banque islamique de développement (BID), des pays membres et des institutions financières. Elle vise à identifier des opportunités dans le secteur privé qui pourraient être des moteurs de croissance et de fournir une gamme de produits et services financiers adaptés.
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De l’autre, la SID a pour objectifs d’encourager le développement de la finance islamique et des marchés, de compléter le rôle de la BID à travers le développement et la promotion du secteur privé en tant que véhicule promouvant la croissance économique.
Pour Kodjo Adedze, ministre togolais en charge de la promotion du secteur privé, représentant son collègue de l’économie et des finances à l’occasion, cette ratification permettra au secteur privé togolais de bénéficier de tous les atouts offerts par la SID. Ces atouts portent sur les secteurs de l’agriculture, de la pêche, des infrastructures, de la technologie, de l’énergie, de l’éducation, de la santé, de l’immobilier, du commerce et de la finance.
« Elle favorisera l’éclosion d’un secteur privé fort, dynamique et pourvoyeur d’emplois décents en ligne avec les objectifs du Plan national de développement (PND, 2018-2022) dont la mise en œuvre réussie est au cœur des préoccupations de nos plus hautes autorités », a déclaré M. Adedze.
Pour la mise en œuvre du PND, le Togo attend des ressources importantes estimées à 65% du secteur privé.
Le 4e Vice-président de l’Assemblée nationale, Pacôme Adjourouvi, qui parlait au nom de la présidente de l’institution a réitéré l’engagement des députés à soutenir le gouvernement afin de donner une nouvelle dynamique à la marche du Togo vers un lendemain meilleur.
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