Le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé a séjourné à Paris le 31 octobre. Il y a participé au 22e Forum Économique International sur l’Afrique. Plusieurs personnalités ont pris part à la rencontre. Faure Gnassingbé a plaidé pour plus d’investissements privés en Afrique.
Le forum porte sur le thème : « Investir en Afrique pour une croissance inclusive et un développement durable ». Il est organisé par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) en partenariat avec la Commission de l’Union Africaine.
Les travaux se déroulent au siège de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)
Un forum économique pour l’Afrique
Dans son intervention, le chef de l’Etat s’est félicité de l’organisation de cette rencontre internationale qui vise à mener des réflexions efficientes sur les possibilités d’un investissement durable en Afrique et les réformes structurelles de la finance mondiale.
Faure Gnassingbé a saisi l’occasion pour évoquer la situation économique en Afrique. Il a fait part de son optimisme pour le continent.
« En dépit de la situation géopolitique et écologique tendue, je suis optimiste pour l’Afrique, parce qu’après plusieurs années difficiles, le continent africain retrouve la croissance et présente de nouveau visage pour les investisseurs » a-t-il dit.
Revenant sur le rôle de l’Etat, le président togolais préconise la mise en place des politiques idoines pour favoriser l’investissement privé et améliorer l’environnement des affaires.
« Il faut repenser le rôle de l’État. Il doit devenir le catalyseur de l’investissement privé. La question du climat des affaires dans ce contexte est importante et le Togo travaille chaque jour sur cette question », a-t-il insisté.
Pour ce faire, M. Gnassingbé a invité les pouvoirs publics à s’investir dans l’amélioration du climat des affaires, à fournir de bons projets aux partenaires.
Des investissements durables
Il a plaidé à un investissement privé accru dans le secteur de l’énergie, l’un des secteurs à forte potentialité économique, dans lesquels le continent peut s’imposer.
« Les opportunités d’investissement en Afrique sont considérables, notamment dans le domaine de la transition énergétique. Face à des besoins de financement immenses, les finances publiques des États africains ne peuvent suffire. Il faut donc qu’une partie plus significative des financements privés se réoriente vers notre continent. Et pour cela, notre tâche, c’est de fournir des bons projets », a lancé Faure Gnassingbé.
L’évènement offre l’occasion pour les participants de discuter des possibilités d’investissement durable en Afrique et des réformes de la structure financière mondiale susceptibles d’améliorer l’accès à un financement abordable.
Les décideurs africains et de l’OCDE, des investisseurs, des universitaires, des représentants de la société civile et des organisations internationales veulent aboutir à l’amélioration des résultats du développement pour les Africains et le monde.