La crise qui secoue depuis des années le système éducatif pourrait trouver un dénouement dès l’année académique qui vient. L’espoir est de nouveau permis. Les responsables syndicaux espèrent dans ce sens que le chef du gouvernement, Komi Selom Klassou qui a promis un statut particulier aux enseignants d’ici à la rentrée 2017-2018, tiendra sa promesse.
Intervenant lundi sur Victoire FM, le chargé à l’information et porte-parole de la Coordination des Syndicats des Enseignants du Togo (CSET), Yaovi Atsou-Atcha a renouvelé leur confiance au gouvernement.
Pour M. Atsou-Atsa, le problème du statut particulier « était le problème majeur » de toute la crise éducative et qu’en discussions la semaine dernière avec le comité mis en place par le gouvernement pour résoudre la crise, le premier ministre Selom Klassou a assuré que ce point des revendications sera accordé avant la rentrée scolaire 2017-2018.
« Nous prenons comme référence les propos du premier ministre, une personnalité pas des moindres du pays. Il a donné sa parole que ça va se faire et nous ne croyons pas que cette personnalité puisse recommander un travail qui ne va pas être fait », a déclaré Yaovi Atsou-Atcha.
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La rentrée scolaire prochaine ne connaîtra donc pas de perturbations et se déroulera bien et calmement si le statut particulier entre en application et ses avantages accordés de façon effective aux enseignants.
« Nous avons fait violence sur nous-mêmes et nous avons accepté ce qui a été proposé pour que l’année s’achève au bénéfice de tout le monde », a-t-il ajouté.
Le responsable de la CSET lance par ailleurs que l’adoption du statut particulier révolutionnera le système éducatif.