Voklia Jokes croupit à la prison civile de Lomé depuis plus d’une semaine. L’humoriste Gogoligo accuse le vidéaste togolais de l’avoir diffamé. L’Association togolaise des créateurs de contenus plaide la libération de l’infortuné et lance un appel à tous les acteurs culturels.
C’est depuis le 24 juin dernier que Jules K. Ayih alias Voklia Jokes est arrêté. Il a été interpellé sur convocation de Komi N’Tsuley – Gogoligo – pour diffamation.
Jeudi 29 juin dernier, une délégation de l’Association des créateurs de contenus togolais lui a rendu visite à la maison d’arrêt de Lomé.
La délégation conduite par sa présidente, Fleur J. Tawelessi révèle que des démarches sont en cours pour sa libération provisoire du vidéaste. Cependant, elle appelle tous les artistes au calme pour donner une chance aux négociations.
« Nous apprécions la disponibilité et la bonne écoute du plaignant. Nous appelons tous les acteurs culturels à observer une bonne conduite face à la situation pour ne pas l’aggraver », a écrit l’association dans un communiqué.
Par ailleurs, elle exprime ses gratitudes au Ministre de la Culture et du Tourisme et au Président de la Fédération Togolaise de Musique qui militent pour une fin heureuse et prompte du dossier.
Gogoligo très irrité contre Voklia Jokes
Selon les faits racontés par un proche du plaignant, Voklia Jokes dans une de ses sorties avait accusé l’humoriste Gogoligo Gogoligo d’avoir escroqué un monsieur dans une histoire de terrain à hauteur de 300.000 fcfa.
D’autres diatribes auraient suivi toujours dans le domaine foncier. Cette accusation a irrité Gogoligo qui a porté l’affaire devant la DCPJ. Il a été demandé à l’accusateur d’apporter la preuve de ses affirmations. Ce dernier a reconnu ne pas en disposer et que tous ses propos venaient des rumeurs.
La police aurait demandé de supprimer la vidéo en question pour clore l’affaire. Voklia Jokes aurait refusé. Dans ces discussions interminables, l’affaire s’est portée devant le procureur de la République qui a délivré un mandat de dépôt à son encontre.