L’année universitaire 2018-2019 a été une année calme et sereine à l’Université de Lomé (UL). Pour le Collège des Délégués généraux c’est un fait notable pour une institution où les manifestations ou les plateformes revendicatives des étudiants sont jadis légions. De concert avec certaines associations, ils ont expliqué mardi à la presse les raisons qui sous-tendent ce changement d’atmosphère. Pour eux, il y a désormais à l’UL une rupture avec le passé. Toutefois, ils lancement un nouvel appel pour une totale satisfaction.
En conférence de presse mardi à Lomé, le Collège des délégués généraux de l’université de Lomé, en collaboration avec le Haut Conseil de Coordination des Associations et Mouvement Estudiantin (HaCAME), la Coordination Nationale de la Jeunesse Estudiantine (CNJE), l’Association pour la Cause Estudiantine (ACE), l’Association Nationale pour une Nature Saine et Equilibrée (ANENSE) et le Groupement d’Etudiants Volontaires pour un Environnement Sain (GEVES) ont dressé un bilan sommaire des réalisations sur l’université de Lomé ces dernières années.
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Selon ces étudiants, depuis l’arrivée du Prof Dodzi Kokoroko à la présidence de l’UL, il y a une rupture totale avec le passé. Beaucoup de progrès sont enregistrés et l’université de Lomé fait partie de nos jours des tops 4 en Afrique francophone.
« De façon générale, il y a eu des réformes importantes qui permettent à l’université de Lomé de voir son image polie. L’Université dispose désormais d’un wifi, a vu ses cités réhabilitées voire augmentées en nombre, les amphis sont rénovés et tout l’univers est éclairé 24h/24 avec des pistes bien goudronnées », a relevé Piou Tchedre, président du HaCAME.
Les réformes, ajoute-t-il qui touchent aussi aux conditions d’amélioration et du cadre de vie des étudiants ont pour corollaire, le calme et la sérénité qui ont régné dans le temple du savoir ces derniers mois.
« C’est le lieu de souligner que si l’année qui vient de finir a été calme, c’est parce que les délégués et beaucoup d’associations ont dans l’unanimité reconnu qu’une très grande majorité de leurs revendications d’antan sont satisfaites », a renchéri Richard Damali, délégué général de l’UL.
Satisfaction oui, mais les étudiants lancent un nouvel appel aux autorités universitaires pour que les conditions totales du système LMD soient réunies dans les années à venir. Pour eux, il serait nécessaire de faire respecter le format de QCM (Question à Choix Multiples) dans toutes les facultés, œuvrer à ce que les notes des différents examens soient disponibles à temps et que de nouveaux amphis soient construits.
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