Après l’attaque terroriste subi par le Togo le 11 mai dernier, les forces de défense et de sécurité sont en alerte maximale. La semaine dernière le Ghana signale des mouvements des terroristes à sa frontière Nord-est avec le Togo. L’armée togolaise renforce déjà son dispositif dans la région des savanes.
Un communiqué du ministère de la sécurité du Ghana en date du 03 juin dernier signale un mouvement suspect d’un groupe de personnes le long d’une zone montagneuse qui borde le district de Bunkpurugu dans la région du Nord-Est et le district de Guru dans la région du Haut-Est.
C’est choc et consternation au Togo après l’attaque terroriste du 11 mai dernier, faisant 8 soldats tombés dans le nord du pays.
Les autorités ghanéennes précisent que le groupe en question aurait été aperçu à bord de motos vêtues de vêtements cachant leur visage, portant des sacs Kamel et des armes automatiques, se dirigeant vers la région montagneuse du district de Garu.
En alerte contre les terroristes
Alertées, les Forces de Défense et de Sécurité togolaises ont engagé les opérations de contrôle de zone dans les savanes, selon des populations. Toutefois, aucune trace des suspects n’a été détectées pour l’heure.
Le 11 mai dernier, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a été un poste de contrôle avancé de l’armée togolaise à Kpékpakandi. L’attaque a fait 8 mots et 13 blessés du côté du Togo.
Les terroristes auraient perdu une quinzaine des leurs, selon le ministre togolais de la sécurité, Général Damehame Yark.
A l’époque, le gouvernement avait appelé les populations à collaborer étroitement avec les FDS. Cet appel est adressé aux chefs de village, notables, chefs religieux qui doivent continuer les sensibilisations des populations pour dénoncer tout individu suspect.