Sol’Œil d’Afrik est dans la fièvre de la 2è édition de son projet « Danse traditionnelle et création d’aujourd’hui ». A cette occasion, l’association organise depuis le 25 février dernier à l’intention des danseurs-chorégraphes de l’Afrique occidentale, une formation de deux semaines sur « l’outillage chorégraphie ». L’initiative vise essentiellement à instituer un réseau de danseurs sur le continent noir afin de faire sortir la danse traditionnelle des sentiers battus.
« Danse traditionnelle et création d’aujourd’hui » est un programme de formations et de recherches autour de la danse traditionnelle pour aller à une création contemporaine.
Initié par Sol’Œil d’Afrik et soutenu par eeg cowles fondation (USA), l’Ambassade de France au Togo et l’Institut Français du Togo, le projet ambitionne le renforcement des capacités créatives des jeunes artistes danseurs professionnels. Il a donc pour vocation de favoriser la valorisation des danses traditionnelles d’Afrique dans les créations contemporaines.
Cette année, ils sont plus d’une quarantaine de danseurs venus du Togo, du Bénin, du Mali, de la Côte-d’Ivoire, du Burkina-Faso et du Cameroun à prendre part à cette formation. Pendant deux semaines, ils vont être outillés sur les élémentaires de la chorégraphie.
« Nous avons deux semaines d’atelier et deux restitutions qui seront faites les 09 et 10 mars prochains respectivement à l’Institut français de Lomé et à Agoè dans l’espace public. L’idée c’est aussi d’amener la danse vers la population pour une éducation artistique », a indiqué Kossivi Senagbe Afiadegnigban, directeur artistique de Sol’Œil d’Afrik.
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Selon M. Afiadegnigban, « Danse traditionnelle et création d’aujourd’hui » de cette édition est dédié à l’Afrique de l’ouest dans le but de créer un réseau entre les danseurs du Togo, de l’Afrique et du monde entier. Et travailler en synergie pour valoriser la danse traditionnelle africaine.
Le formateur, le Burkinabé, Bienvenue Bazie croit comme dur en ce projet et se félicite de l’engouement qui a été de mise après plus d’une semaine passée avec les danseurs.
Le directeur artistique d’Artistique Développement a outillé ceux-ci entre autres sur la préparation du danseur, l’échauffement, les techniques nécessaires, les mouvements et les moments d’improvisations qui donnent l’importunité au chorégraphe de s’exprimer à base de consignes ou des idées qui sont proposées.
Notons que Sol’Œil d’Afrik est une association artistique et culturelle dont l’objectif principal est d’enrichir et valoriser le patrimoine culturel africain à travers la danse.