Le gouvernement togolais s’engage à faire du Projet de Développement Rural de la Plaine de Djagblé (PDRD), un moyen de lutte contre la pauvreté. Mis en œuvre avec le concours des partenaires le PDRD voit ses activités évoluer de jour en jour.
Le programme se situe dans le cadre des orientations de l’Etat togolais visant le développement et la diversification des cultures vivrières en mettant un accent particulier sur la culture du riz pour en limiter les importations et ainsi faire une économie des devises.
L’objectif est d’améliorer les conditions de vie et les revenus des populations rurales de la zone de Djagblé, périphérique à la ville de Lomé.
Une activité exploitée par plusieurs maraîchers constitués essentiellement de femmes et de jeunes issus des milieux riverains de la zone. Les agriculteurs de la zone pratiquent essentiellement les cultures maraîchères liées à des variétés locales de légumes.
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Le PDRD a été lancé le 13 Février 2015 et comprend 7 composantes. Il est cofinancé par la BADEA (45%), la BID (45%) et l’État togolais (10%) pour un montant global de 9,6 milliards de FCFA.
Le projet permettra le développement d’une culture capable de satisfaire le marché national en substitution d’importation et d’éviter dans une zone proche d’un grand centre urbain, une diminution de la production agricole vivrière. Il est question d’assurer la maîtrise de l’eau par l’aménagement d’infrastructures hydrauliques et d’un périmètre irrigué de 340 ha ainsi que ses ouvrages connexes.
De même, le projet permettra d’améliorer et de promouvoir la culture du riz et des cultures maraichères, Promouvoir la pisciculture et l’élevage.
D’autres parts, il sera construit des infrastructures scolaires et de santé, favoriser l’accès des populations à l’eau potable, construire des abreuvoirs pour le cheptel, assurer la mise à disposition d’équipements pour permettre d’intensifier la production agricole.
Le gouvernement veut mettre à disposition des agriculteurs de l’eau d’irrigation, des intrants et équipements agricoles, élever les niveaux technique et financier des groupes cibles par les actions de formation, de vulgarisation et d’accès au crédit en privilégiant les femmes et les jeunes agriculteurs du projet et lutter contre l’insalubrité.
La réalisation d’un ouvrage de traversée du Zio au niveau de Gbama-Kopé, d’un ouvrage de décharge, de la protection du fossé de garde et de la sécurisation du canal primaire.
La réalisation des travaux de construction de 02 bâtiments scolaires à 03 salles de classe d’écoles primaires avec bureau et magasin et équipement des salles de classe en tables-bancs et mobiliers de bureaux à Adidomé, l’appui aux coopératives de producteurs en intrants agricoles et en petits équipements de transformation agricole. La poursuite des prestations de Suivi-contrôle des travaux confortatifs.
Pour coordonner de façon efficace et efficiente le projet, une Unité d’Exécution du Projet (UEP) composée d’un personnel fonctionnaire et contractuel a été mise en place.
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