Des forces de sécurité du Togo ont tiré jeudi des coups de feu à balles blanches à Lomé. Ils essayaient ainsi de neutraliser des terroristes qui ont réussi à s’introduire dans l’enceinte de l’Institut Français du Togo et tentaient de prendre en otage le personnel de cette institution. La réaction des forces spéciales anti-terroristes des Forces armées togolaises a été immédiate. Après plusieurs heures d’échanges de coups de feu, les terroristes ont été maîtrisés.
Il s’agit d’une opération de simulation contre une attaque terroriste. Elle s’est déroulée dans le quartier administratif, au cœur de la ville de Lomé.
Plusieurs corps d’élite des Forces de sécurité et de défense ont pris part à cet exercice qui s’inscrit dans l’agenda de formation continue aux interventions spécifiques spécialisées.
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L’opération se tient dans un contexte marqué par une recrudescence des attaques meurtrières dans la sous-région et particulièrement au Burkina Faso, pays frontalier du Togo.
Elle fait suite à une formation dispensés par une unité d’élite française, Recherche d’assistance intervention dissuasion (RAID) aux forces armées togolaises notamment aux Groupe d’intervention rapide de la police nationale (GIPN), à l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie (USIG) et au Groupe d’intervention léger anti-terroriste (GILAT).
Pour le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, l’opération permettra aux forces de sécurité togolaises de jauger leurs techniques d’intervention spécifiques spécialisées.
L’idée selon le Général Damehame Yark est de réévaluer les capacités de réaction des forces de sécurité et de défense à toute éventuelle attaque terroriste sur le sol togolais.
Des opérations similaires avaient déjà été organisées à l’hôtel 2 février, à l’hôtel Sarakawa, et à l’aéroport international de Lomé.
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