Les enseignants du Togo n’ont toujours pas trouvé de satisfaction à leurs revendications qui datent depuis 2013. Ils ont entamé ce mardi une nouvelle grève de 4 jours pour maintenir la pression sur les autorités gouvernementales. Les grévistes dans leur nouveau mot d’ordre de grève dénoncent aussi l’intimidation et la menace que subissent certains de leurs camarades pour cause de grève.
Le nouveau mot d’ordre de grève est lancé par la Coordination des Syndicats de l’Education du Togo (CSET).
Elle exige du gouvernement de donner priorité à la question des primes et indemnités. Pour la Coordination, cette question doit être achevée en un temps record afin d’apporter l’accalmie et de permettre d’aborder les autres questions dans la sérénité.
La CSET, rappelle à tous les camarades que le boycott de toutes les évaluations notamment la remise des sujets et copies, la surveillance de toute forme, la correction des copies de tous genres et le remplissage des bulletins de notes entre autres reste en vigueur jusqu’à nouvel ordre.
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Parallèlement, la Coordination s’insurgent contre certains « trublions » qui intimident les enseignants grévistes.
« La CSET tient pour responsable tout individu qui menace les camarades pour cause de grève comme ce fut le cas à Datcha et à Elavagnon dans l’Est Mono de tout ce qui adviendra », précise le communiqué de la CSET.
Rappelons que c’est depuis 2013 que les enseignants du Togo réclament de meilleures conditions de travail et de vie. Parallèlement depuis l’année dernière, les revendications se résument essentiellement au Statut particulier de l’enseignant. Ce qui est origine des grèves à répétition ces dernières deux années au Togo.