Des délégations ministérielles sillonnent les différentes préfectures pour identifier les besoins urgents des différentes populations à travers le pays. Ces délégations se sont rendues différemment dans les préfectures de l’Ogou, de l’Agou, de Zio, de Tchamba, Kara, Bassar, de Dankpen, Yoto, Lacs, Haho, Tchaoudjo, Oti.
Ces délégations sont conduites par les ministre Ouro-Koura Agadazi de l’agriculture, Tchabinandi Kolani-Yentcharé de l’action sociale, Yaya Sani en charge du budget, Komi Tchakpelé des enseignements primaire et secondaire, de Marc Abli Bidamon de l’énergie et des mines, de Fiatuwo Sessenou de l’urbanisme, de Georges Aïdam. Tous ces ministres étaient accompagnés des techniciens.
A Kara, c’était le ministre Komi Tchakpélé et sa suite qui ont expliqué les contours du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC). Il était question de collecter les besoins prioritaires des communautés et les informations précises sur les projets de développement opérationnels afin d’élaborer la mise en œuvre du PUDC.
A Bassar, Tchabinandi Kolani-Yentcharé a expliqué aux populations que ce programme qui apportera le bien-être aux habitants des milieux vulnérables rentre dans le cadre du mandat social du président de la République.
A Atakpamé, les ministre Abli Bidamon et Georges Aïdam ont porté les mêmes messages. Dans le Plateaux Ouest, Fiatuwo Sessenou a expliqué que la démarche du gouvernement vise à amener les populations à définir leurs propres besoins.
Les explications ont été également apportées aux populations de Tchamba et de Tsévié et des autres localités.
Le PUDC institué par décret présidentiel le 13 janvier 2015 a pour objectif d’accélérer l’accès des communautés pauvres à des infrastructures, équipements et services sociaux et économique de base répondant à leurs besoins prioritaires et ayant un impact tangible sur leurs conditions de vie.
Le Togo fait partie aujourd’hui des pays à fort taux de croissance mais il existe toujours dans les communautés des poches de pauvreté.
Prévu pour une durée de trois ans (2016-2018), le PUDC met l’accent sur les infrastructures sociocommunautaires, le renforcement des capacités des acteurs locaux, l’entreprenariat rural et le système de géolocalisation des interventions.
Le projet bénéficie de l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).