Yawa Djigbodi Tsègan a échangé jeudi avec les agences du système des Nations-Unies et des parlementaires français sur les progrès réalisés par le Togo dans la santé maternelle, néonatale et infanto-juvénile. La présidente de l’Assemblée nationale et ses hôtes ont parlé spécifiquement du soutien du fonds français MUSKOKA. L’Ambassadrice de France au Togo, Jocelyne Caballero et le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Togo, Damien Mama ont pris part aux travaux.
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A l’occasion, le bilan de la mise en œuvre du fonds français Muskokoa au Togo a été présenté, de même que l’engagement du Togo en faveur de l’amélioration de l’accès des populations aux soins de santé de qualité.
En 10 ans le fonds français MUSKOKA a contribué à la baisse sensible de la mortalité materno-infantile au Togo. La mise en œuvre de ce fonds catalytique a permis au pays d’améliorer fortement ses indicateurs clés de développement en santé maternelle et infantile.
Le pays a également enregistré des résultats probants en matière de l’amélioration de la santé et le bien être des femmes, des nouveau-nés, des enfants et des adolescentes. Selon les données publiées par l’UNFPA, grâce au FFM, entre 2010 et 2020, 152000 grossesses non désirées, 54000 avortements provoqués et 400 décès maternels ont pu être évités.
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Des résultats obtenus grâce aux différentes actions menées par les ministères de la santé, de l’action sociale, de l’éducation avec la mobilisation de l’UNICEF, de l’OMS, de l’UNFPA et de l’ONU Femmes.
Les parlementaires français ont fait un débriefing de leur mission à la Présidente de l’Assemblée nationale. Mission qui leur a permis de parcourir les différentes régions du Togo pour toucher du doigt les réalités sur le terrain et échanger avec les acteurs impliqués dans les projets et programmes relatifs à un meilleur accès aux soins de santé.
« Nous sommes ravis. Nous avons pu mesurer que c’est un programme que nous adopterons chaque année avec encore plus d’enthousiasme parce qu’on a mesuré sur le terrain combien il était important… », a déclaré Valerie Thomas, députée française et cheffe de la délégation des parlementaires français.
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