Le gouvernement togolais va remédier à l’absence de mécanismes et d’outils de régulations des ressources humaines dans les services publics. Engagés depuis des années dans un processus de réforme et de modernisation de l’administration publique en vue d’assurer une prestation de qualité aux citoyens, les pouvoirs publics viennent de se doter d’une stratégie nationale de gestion des ressources humaines de l’Etat, basée sur le mérite. Le document élaboré par un consultant international fait objet d’un atelier de validation ouvert jeudi à Lomé.
En effet, à la suite de la crise sociopolitique qu’a connue le Togo dans les années 1990, il est facile de constater qu’il n’y a pas de définition claire entre les missions et les structures, les postes de travail et les tâches.
Conscient de la situation, le gouvernement a, en 2008 mis en œuvre un programme de réforme et de modernisation de l’administration publique pour renforcer les capacités de l’administration et dynamiser l’appareil administratif de l’Etat.
D’où l’idée d’une stratégie nationale de gestion des ressources humaines de l’Etat, basée sur le mérite afin de produire et de rendre disponible et accessible les ressources humaines compétentes et compétitives nécessaires à la mise en œuvre des politiques publiques.
{loadmoduleid 210}
Ce document qui est soumis à l’appréciation des directeurs de cabinet/ les secrétaires généraux des différents ministères et institutions de la République et les responsables de gestion des ressources humaines après validation doit contribuer à un meilleur contrôle des mouvements du personnel et à l’optimisation des dépenses publiques.
« La stratégie vise à bâtir un système performant et durable de gestion des ressources humaines fondées sur la motivation des femmes et des hommes pour une meilleure qualité de prestation de service public dans l’intérêt des populations… Il s’agit d’opérer un changement significatif dans la gestion des ressources humaines dans une perspective de fonction publique de mission » a révélé Atissim Assih, Secrétaire général du ministère chargé de la fonction publique à l’ouverture des travaux de l’atelier.
Rappelons que le processus d’élaboration de ce document a été soutenu par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).