Fily Sissoko est le nouveau représentant résident de la Banque mondiale au Togo. L’économiste ivoirien remplace ainsi Hawa Cissé Wagué dont le mandat est arrivé à terme depuis le 30 juin dernier. Le nouveau représentant a pris son poste à Lomé depuis le début de cette semaine.
Lors de sa prise de fonction, Fily Sissoko a fait part de son enthousiasme de travailler à renforcer le partenariat déjà fructueux entre le Togo et le Groupe de la Banque mondiale.
« Je viens dans un pays où l’engagement fort des dirigeants à opérer une transformation socio- économique structurelle se manifeste à travers des actions et des chantiers importants dans plusieurs domaines », a déclaré M. Sissoko.
Le nouveau représentant de la Banque mondiale affirme que le portefeuille en cours se porte déjà bien. Il s’engage à le booster davantage pour apporter des solutions durables en réponse aux besoins des populations.
Missions de Fily Sissoko au Togo
L’économiste ivoirien Fily Sissoko a rejoint la Banque mondiale en 2002 en tant que spécialiste en gestion financière au bureau de Dakar. Il a depuis occupé divers postes, le plus récent étant celui de Manager du pôle de compétence sur la Gouvernance pour la région Asie de l’Est et Pacifique, basé à Bangkok.
Au Togo, M. Sissoko a trois principales priorités : (i) renforcer l’engagement de la Banque mondiale au Togo afin de poursuivre l’appui à la mise en œuvre de la Feuille de route gouvernementale, notamment en matière d’inclusion économique et sociale ; (ii) renforcer le dialogue avec les autorités nationales et les principales parties prenantes ; et (iii) assurer le leadership de l’équipe de la Banque mondiale au Togo.
Fily Sissoko est le 12e Représentant Résident, depuis l’ouverture du Bureau de la Banque mondiale au Togo en 1982.
Rappelons que le portefeuille actuel de la Banque mondiale au Togo s’élève à 917,5 millions de dollars. Il comporte dix-neuf (19) projets et programmes couvrant plusieurs domaines de développement prioritaires pour le pays, notamment : la bonne gouvernance, l’amélioration de la gestion des finances publiques, la santé, l’environnement, le développement urbain, l’énergie, le développement local et protection sociale, l’éducation, l’agriculture et l’emploi des jeunes vulnérables.