Lomé accueille le 26 avril l’apothéose de la 8ᵉ édition du Festival national des danses traditionnelles (FESNAD). L’évènement s’inscrit dans les célébrations de l’indépendance du Togo. Ce rendez-vous culturel devenu incontournable, est placé cette année sous le sceau de la diversité et de l’unité nationale.
L’édition 2025 du FESNAD est prévu au Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF TOGO 2000). Organisé en marge de la fête nationale et placé sous l’égide du ministère de la Communication, des Médias et de la Culture, l’événement entend célébrer, à travers la danse, la richesse du patrimoine immatériel togolais.
Au-delà de la compétition, le FESNAD est inscrit dans l’agenda symbolique du pays comme un moment de brassage culturel et d’affirmation identitaire. Dans un Togo traversé par des dynamiques de modernisation, l’État veut affirmer, à travers ce festival, sa volonté de préserver les savoir-faire ancestraux, tout en rassemblant les citoyens autour d’une même mémoire collective.
« La danse traditionnelle, c’est un récit vivant, une mémoire transmise sans parole. Elle porte les marques de nos origines, de nos luttes et de nos espérances », glisse un membre du comité d’organisation.
FESNAD : Sept régions, un trophée
À l’issue des phases régionales qui ont sillonné tout le pays, sept troupes finalistes ont été retenues pour la compétition nationale. Chacune d’elles incarne les traditions et l’histoire de sa région, dans ce que le Togo compte de plus authentique en matière d’expression artistique :
- Talkoukt (Tandjouaré) pour les Savanes
- Kourgnima (Bassar) pour la Kara
- Kpadja (Sotouboua) pour la Centrale
- Tchebe (Ogou) pour les Plateaux-Est
- Assafo Wu (Kloto) pour les Plateaux-Ouest
- Sowu (Zio) pour la Maritime
- Kikan (Golfe) pour le Grand Lomé
Toutes concourront pour décrocher le trophée de la meilleure troupe de danse traditionnelle du Togo – une distinction devenue symbole de reconnaissance nationale.
Pour cette édition 2025, les organisateurs espèrent un public nombreux, composé aussi bien de passionnés que de curieux venus (re)découvrir la diversité culturelle d’un pays aux identités multiples. Dans les travées du CETEF, les rythmes du tam-tam, les pas codés et les chants rituels promettent d’emporter les spectateurs bien au-delà d’un simple spectacle : dans le cœur battant du Togo éternel.
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