Les surveillants d’examens scolaires et professionnels n’auront plus le droit d’utiliser leur téléphone pendant les heures de surveillance. Ainsi en a décidé le ministre togolais en charge de l’Enseignement technique, Isaac Tchiakpé.
Cette interdiction fait suite à des constats alarmants lors des sessions précédentes des examens scolaires. Selon le ministre, dans plusieurs centres, certains surveillants se seraient montrés distraits, voire totalement absents de leur rôle, absorbés par leurs écrans. Une attitude jugée « inappropriée » par l’autorité ministérielle, qui pointe du doigt un usage jugé abusif et préjudiciable au bon déroulement des examens.
« Cette pratique constitue une brèche dans le dispositif de sécurisation des examens et expose ceux-ci à un risque élevé de fraudes », peut-on lire dans la note de service du ministre.
L’usage du téléphone est ainsi perçu non seulement comme une distraction, mais aussi comme un facteur de vulnérabilité du système.
Pas de téléphone aux examens scolaires
Désormais, aucun surveillant n’aura le droit d’utiliser son téléphone en salle, que ce soit pendant les épreuves écrites ou pratiques. La consigne est claire, et la sanction sévère : tout contrevenant sera exclu irrémédiablement de la surveillance et de toutes les commissions d’examens scolaires et professionnels pour l’année en cours.
Du côté de certains acteurs du système éducatif, la mesure est saluée comme une étape cruciale vers une plus grande transparence et crédibilité des examens. Elle devrait permettre de recentrer les surveillants sur leur mission principale : garantir l’intégrité des épreuves.
Cependant, des voix s’interrogent déjà sur les conditions d’application de la mesure, notamment dans les zones reculées où le personnel est parfois peu formé ou en sous-effectif. La question de la sensibilisation et du contrôle effectif reste posée.
Ce nouveau règlement place le Togo parmi les pays africains qui cherchent à moderniser et sécuriser leur système d’évaluation, dans un contexte où la triche évolue avec les nouvelles technologies.
Notons que les élèves de la classe de première ouvriront le bal des examens cette année avec les épreuves du BAC I, prévues du 26 au 30 mai 2025.
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