Payadowa Boukpessi réagit à la sortie de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP). Le ministre togolais en charge de l’administration territoriale s’offusque que le parti de Jean Pierre Fabre ait quitté le dialogue à la veille de la clôture des discussions. Il estime par ailleurs que les propositions du parti ont été prises en compte.
A nos confrères de Republicoftogo le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement du territoire a confirmé avoir reçu une lettre de l’ANC annonçant sa suspension au CNAP.
M. Boukpessi précise que la note du parti a été envoyée et reçue au moment où les travaux sont en train d’être pris fin.
« Ils ont envoyé un courrier hier alors que les travaux de la CNAP prennent fin aujourd’hui. Vous avez participé aux travaux pendant six mois et tout le monde sait qu’aujourd’hui c’est le dernier jour et hier vous dites que vous quittez », a-t-il dit.
Incompréhension de Boukpessi
Payadowa Boukpessi, ministre du gouvernement mais également facilitateur de ce cadre organisé par le pouvoir pour principalement assainir le cadre électoral au Togo révèle que l’ANC a participé à presque tous les travaux.
Le parti a pris part à 17 réunions ordinaires et 10 réunions plénières sur les 11 qui ont eu lieu. Ses propositions ont été prises en compte.
« S’ils étaient partis plus tôt, comme le CAR, on aurait pu comprendre, mais ils ont participé à tout et on a tenu compte de ce qu’ils ont proposé », a déclaré le ministre Boukpessi.
Dans sa lettre, l’ANC a rappelé que pour l’amélioration du cadre électoral, la communauté internationale a formulé, par l’intermédiaire de l’Union Européenne (UE), l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et les Nations Unies (PNUD), à maintes reprises, à travers de nombreux rapports d’observation et d’évaluation des élections et des processus électoraux au Togo, « des recommandations pertinentes qui sont demeurées lettres mortes à ce jour ».