Damehame Yark se prononce sur l’interdiction faite aux membres du mouvement Tournons la Page (TLP) d’entrer au Togo. Réagissant mardi à l’accusation de l’ONG Amnesty International sur le sujet, le ministre de la sécurité et de la protection civile a justifié la décision du gouvernement togolais par un manque de fondement juridique du mouvement. Le Général soutient que le Togo n’est pas un terrain d’expérimentation.
Maikoul Zodi, Karim Tanko et Alexandre Didier Amani, 3 activistes ont été interdits d’entrer au Togo lundi. Alors qu’ils sont attendus à Lomé pour signer une convention d’adhésion avec le Front Citoyen Togo Debout (FCTD), ils ont été bloqués.
Alexandre Didier Amani a été bloqué à l’aéroport d’Abidjan puisque les agents de la compagnie ont reçu des consignes interdisant son embarquement.
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Les deux autres qui tentaient de rallier Lomé à voiture ont quant à eux été bloqués entre la frontière Togo- Bénin.
Pour l’Amnesty International, le Togo ne devrait aucun cas empêcher qui que ce soit de circuler librement dans l’espace CEDEAO.
Le directeur régional adjoint pour l’Afrique de l’Ouest et centrale à Amnesty International, Marceau Sivieude qualifie d’inacceptable cette interdiction du gouvernement togolais.
Selon lui en prenant une telle décision les autorités togolaises sont prêtes à aller pour s’opposer à tout individu indépendant de la situation des droits humains.
Répondant à l’ONG chez nos confrères de Savoirnews, le ministre Damehame Yark a estimé que TPL n’est pas droit d’organiser d’activités au Togo.
« Le mouvement en question n’a aucune base juridique. Nous ne pouvons pas accepter ces genres de choses chez nous » a-t-il précisé.
Le Général Yark demande à la TPL d’aller organiser sa rencontre avec le FCTD ailleurs et non sur le sol togolais.
« Ils n’ont qu’à aller faire leur chose ailleurs. Le Togo n’est pas un terrain d’expérimentation », a conclu le patron du département de la sécurité.
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