L’Association Ouest Africaine de Gestion de la Recherche et de l’Innovation (WARIMA) tient sa 16è conférence annuelle. Les travaux, démarrés le 27 janvier, ont été officiellement ouverts mercredi par Ama Dzifa Gameti, directrice du cabinet du ministère chargé de l’enseignement supérieur. C’était en présence du Prof Adama Mawulé Kpodar, président de l’université de Lomé, organisatrice de l’évènement. La rencontre offre l’opportunité aux participants de poursuivre l’objectif de WARIMA visant à promouvoir les meilleures pratiques de gestion de la recherche et de l’innovation.
Les travaux sont prévus pour 4 jours, notamment du 27 au 30 janvier. Les deux premières journées ont été consacrées au renforcement des participants. Ces derniers sont des chercheurs et gestionnaires des universités et institutions de recherche d’Afrique de l’Ouest anglophone, francophone et lusophone.
Après ce que les organisateurs appellent « workshop », l’atelier proprement dit démarre avec des conférences qui portent des thématiques d’actualité. Entre autres, l’intelligence artificielle, les recherches, la gouvernance. Bref des skills qui permettent d’avoir de bons résultats en matière de recherche. Et ce pendant les deux jours restants.
WARIMA, une meilleure opportunité pour la population togolaise
La rencontre se tient autour du thème « Faire face aux tendances émergentes de la recherche en tant que gestionnaires et administrateurs ».
L’objectif est de renforcer les capacités des gestionnaires et des administrateurs pour des travaux de recherches de qualité pouvant impacter la vie sociale et politique des différents pays.
« Il s’agit de la recherche et de l’innovation. Si vous voulez, du meilleur pour nos populations, parce que c’est de la recherche dans tous ses aspects », a indiqué Prof Mounerou Salou.
Le vice-président du comité d’organisation des assises ajoute « Le Togo a adhéré au Commonwealth et tout le monde connaît l’importance de la langue anglaise. Et comme, je l’ai dit ce matin à l’inauguration, les recherches, c’est déjà aux États-Unis, la meilleure puissance mondiale, l’intérêt de la recherche a été prouvé pour améliorer le quotidien de nos populations. Cette rencontre va de facto améliorer le quotidien des Togolais ».
Même son de cloche chez le professeur Kpodar qui estime que les réflexions doivent être utiles à la société en référence à la problématique de la valorisation des résultats des recherches. Partant de là, il invite à aller vers la privatisation des recherches.
« La privatisation de la recherche est utile parce que de nos jours, il est question de cela dans les universités publiques. L’ouverture vers l’entrepreneuriat, vers des sociétés privées, à travers des partenariats publics et privés peuvent aussi aider nos enseignants à pouvoir se parfaire dans les objectifs qui leur sont assignés par l’État, c’est-à-dire l’enseignement et surtout la recherche », a justifié le président de l’université de Lomé.
Pour Mme Gameti, l’organisation de ces assises à Lomé illustre l’engagement des autorités togolaises à promouvoir les recherches et l’innovation dans les universités nationales.
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