L’Union des forces de changement (UFC) a tenu un meeting mercredi à Lomé dans le cadre de la célébration du 56e anniversaire de l’indépendance du Togo. Le parti de Gilchrist Olympio a saisi l’occasion pour entretenir ses militants sur les questions des réformes politiques et du processus de décentralisation qui doit aboutir aux élections locales.
A l’issue du meeting, M. Olympio appelé le gouvernement à organiser dans les meilleurs délais, les élections locales en vue de promouvoir la gouvernance à la base.
« Pendant que le gouvernement envisage la décentralisation du pouvoir, il faut en même temps des élections locales. Nous voulons voir pour Lomé et pour Agoè ensemble, des maires responsables pour la gestion de cette partie de Lomé. C’est comme ça que nous ferons du progrès », a déclaré Gilchrist Olympio.
Le président de l’UFC demande aux autorités d’accorder plein pouvoir financier et technique aux futurs maires pour pouvoir opérer.
M. Olympio appelle les militants de son parti à se faire enregistrer le moment venu afin d’avoir les documents nécessaires pour jouir de leur droit de vote en vue de permettre à l’UFC de gagner les élections locales.
L’ex-opposant historique au régime de Gnassingbé Eyadèma rappelle aux togolais que le parti UFC existe toujours, contrairement à ce qui se raconte, et leur demande d’accorder leur confiance à cette formation politique.
« L’UFC existe. Nous sommes en même temps la racine de la vie politique au Togo. Il y a des branches qui poussent à gauche comme à droite mais l’essentiel c’est que l’UFC qui est la mère de ces organisations politiques est toujours là », a-t-il indiqué faisant allusion aux partis créés par ses anciens lieutenants à savoir l’ANC de Jean-Pierre Fabre, le FPD de Djimon Oré, Les Démocrates de Nicodème Habia, etc.
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