Le Premier ministre togolais a échangé mercredi avec les représentants des universités publiques et privées du Togo. Les discussions ont porté sur les préparatifs de la reprise prochaine des cours en présentiel dans l’enseignement supérieur. Plusieurs options ont été arrêtées pour une reprise sereine et sécurisée des cours.
La rencontre présidée par Dr Selom Komi Klassou a enregistré la présence des ministres en charge de l’enseignement supérieur Prof Koffi Akpagana, de la santé Prof Moutafa Mijiyawa et les représentants des deux universités publiques et privées du Togo.
A l’occasion, les acteurs ont fait le point des préparatifs la prochaine reprise des cours en présentiel. Pour leur part, les universités publiques, se sont concertées et ont convenu qu’au maximum un tiers (1/3) des étudiants pourront fréquenter à la fin le campus. Il est prévu des rotations entre les établissements notamment les grandes facultés.
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« Les activités vont constituer en cours en présentiel dans les conditions de la distanciation physique pour compléter des cours déjà faits en ligne, pour faire des travaux pratiques et pour faire aussi en présentiel ce qui ne peut pas du tout être fait en ligne, c’est-à-dire, les travaux pratiques et certains cours très techniques. Les activités incluent également les évaluations. Il est possible que certaines évaluations se fassent en ligne mais en général, les évaluations seront faites en présentiel. Il y aura le découpage des effectifs en groupes limités pour occuper les salles pour les cours et les examens en plus des dispositifs de lavage de mains », a déclaré Prof Komla Sanda, le président de l’université de Kara à l’issue de la rencontre.
Les universités et écoles privées quant à elles s’engagent à plus de responsabilité dans le processus de reprise des cours. Pour des raisons de qualité de la formation, d’éthique, d’excellence professionnelle et surtout pour la crédibilité des diplômes, ces établissements tiennent à des évaluations en présentiel.
« Nous avons déjà bouclé un semestre et nous estimons que le temps restant pour boucler l’année académique dans les conditions satisfaisantes, c’est trois (03) mois », a assuré Marcel Macy Akakpo, président du Conseil des établissements privés d’enseignement supérieur (CEPES), par ailleurs président du conseil d’administration de ESGIS.
A la fin des échanges, Dr Selom Klassou a appelé les acteurs à l’autodiscipline et à plus de vigilance pour qu’aucun établissement ne soit un foyer de contamination du coronavirus.
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