Le calme apparent du fleuve Mono a été troublé par un accident spectaculaire sur la route reliant Notsè à Tohoun. Un véhicule a dérapé avant de plonger dans les eaux du fleuve, semant la panique parmi les riverains et usagers de cet axe stratégique du Togo.
Les circonstances exactes de l’accident restent floues, mais selon les premiers témoignages recueillis auprès des habitants de Lawson-Kopé et Dongohoué, l’accident se serait produit aux abords du village, à une portion de route souvent pointée du doigt pour sa dangerosité.
Un véhicule dans le fleuve
Si l’excès de vitesse, une perte de contrôle due à la fatigue du conducteur ou un moment d’inattention restent des hypothèses plausibles, plusieurs observateurs soulignent la nécessité d’une intervention des autorités routières.
« Il faut impérativement installer des ralentisseurs ou d’autres dispositifs de sécurité aux abords du fleuve pour éviter de nouveaux drames », plaide un habitant de Dongohoué, accouru sur les lieux dès les premières minutes après l’accident d’après Afriqueenligne.tg
Heureusement, aucun décès n’a été signalé, mais les dégâts matériels sont conséquents. L’épave du véhicule repose désormais partiellement immergée dans les eaux troubles du Mono, ajoutant une nouvelle page à l’histoire tumultueuse de ce fleuve, souvent évoqué dans les récits traditionnels pour son caractère mystique.
Un tronçon à haut risque
La route Notsè-Tohoun, longue de 56 km, est un axe vital pour les échanges commerciaux et la mobilité des populations de la région. Pourtant, elle reste marquée par des défis structurels. En l’absence de mesures de sécurité adaptées, chaque trajet devient un pari risqué pour les conducteurs.
Les riverains interpellent les autorités locales et les services compétents afin que des mesures concrètes soient mises en place : marquage au sol, installation de panneaux de signalisation, voire la construction de barrières de sécurité aux abords du fleuve Mono.
En attendant, les automobilistes sont appelés à la prudence et à une autodiscipline stricte à l’approche de cette zone critique. Car si cette fois-ci la catastrophe a été évitée, combien de temps encore le fleuve Mono continuera-t-il d’épargner des vies ?
Cliquez-ici pour nous rejoindre sur notre chaîne WhatsApp