Le Président du Mouvement Martin Luther King n’est pas du tout content de l’organisation des transports routiers sur les axes Lomé-Cotonou (Bénin) et Cotonou-Lagos (Nigéria). Dans une lettre ouverte qu’il vient d’adresser aux Chefs d’Etat de ces trois pays, Pasteur Edoh Komi parle de conditions déplorables et inhumaines (des passagers) qui doivent être améliorées illico presto.
Selon le MMLK, chaque jour que Dieu fait, les passagers sur ces trois axes sont entassés et disposés comme des sardines congelés dans une boite. En guise d’exemple, il mentionne qu’un véhicule initial de cinq places peut aller jusqu’ à transporter neuf places.
Cette irrégularité, précise la note déséquilibre les conducteurs, surcharge leur moteur qui n’ont malheureusement pas le choix de changer la situation, car c’est le seul moyen pour eux de compenser la tracasserie policière et des syndicats.
« Selon les conducteurs, ce sont les forces de l’ordre et les syndicats qui sacrifient les passagers sur l’autel et des pourboires alors que les tarifs sont payés par les voyageurs », révèle la lettre.
Au vue de tout cela, le Pasteur Edoh Komi, demande à Faure Gnassingbé du Togo, Patrice Talon du Bénin et Muhammadu Buhari du Nigéria d’instruire leurs ministres de la sécurité et des transports afin de régulariser les conditions de transport et de faire respecter les règles constitutionnelles en matière de code routier et de transport non seulement sur ces voies mais aussi à l’intérieur des pays dont ils ont la charge.
Rappelons qu’au Togo, l’Etat ne ferme pas les yeux sur les surcharges car conscient qu’elles sont souvent à l’origine d’un certain nombre d’accident. C’est ainsi que les véhicules arrêtés pour surcharge sont toujours sanctionnés par le payement d’une amende.