Un nouvel accident de la route vient de s’ajouter à la longue liste des drames enregistrés dans les environs de la capitale togolaise ces dernières semaines. Après le drame survenu à Togblékopé (Agoè-Nyivé 4), où un conteneur mal arrimé s’était détaché d’un titan, causant un mort et deux blessés graves, un nouveau drame a frappé Agoè Plateau (Agoè-Nyivé 1) dans la nuit du jeudi.
Selon Togopost, l’accident de la route s’est produit aux alentours de 23 heures. Un camion chargé de sacs usés s’est renversé, provoquant plusieurs victimes. L’ampleur du choc a nécessité une intervention rapide des forces de l’ordre et des sapeurs-pompiers, mobilisés sur les lieux pour porter secours et évaluer les dégâts.
Un accident de la route aux contours encore flous
Le bilan provisoire fait état de deux morts, tandis que des fouilles se poursuivent afin de s’assurer qu’il n’y ait pas d’autres victimes coincées sous les débris. Selon les premières informations, quatre personnes se trouvaient à bord du camion. Seul un apprenti a été retrouvé vivant, tandis que le chauffeur et deux autres passagers restent portés disparus.
Si le commissaire en charge de l’opération assure qu’une procédure judiciaire sera enclenchée, cet énième accident pose une fois de plus la question de la sécurisation du transport routier, notamment dans un pays où la régulation du transport de marchandises lourdes peine encore à s’imposer.
Des failles structurelles persistantes
Ces derniers mois, les accidents impliquant des camions transportant des charges excessives ou mal sécurisées se sont multipliés sur les routes togolaises. L’absence de contrôles stricts aux points de départ, notamment au Port autonome de Lomé, ainsi que le laxisme dans l’application des normes de sécurité routière, sont régulièrement pointés du doigt par les experts en transport et les associations de défense des usagers de la route.
Alors que les autorités annoncent régulièrement des mesures de prévention et de contrôle, la répétition de ces drames met en évidence un manque de suivi effectif et de volonté politique pour imposer des réglementations plus strictes.
Le temps des constats et des enquêtes devra céder la place à une action résolue, si l’on veut éviter que les routes togolaises ne deviennent un cimetière silencieux pour des dizaines de victimes chaque année.
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