La Coalition de l’opposition togolaise pourrait tenir ses prochaines manifestations qui démarrent à partir de ce mercredi sans la participation du Parti National Panafricain (PNP). Le parti de Tikpi Atchadam se désolidarise des sept (7) jours d’activités politiques du regroupement. Les responsables du parti estiment qu’il faut geler les manifestations et attendre plutôt les recommandations de la CEDEAO pour « éviter le piège tendu par le gouvernement togolais ».
Le PNP a, au cours de sa réunion hebdomadaire, affirmé qu’il ne participera pas aux prochains meetings prévus par la coalition. Pour le parti, l’accord du gouvernement à propos de ces manifestations ne serait autre chose qu’un guet-apens posé à l’opposition.
Ouro-Djikpa Tchatikpi et les siens reculent et attendent les recommandations de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour une sortie de crise.
« Il serait judicieux de laisser tomber ces manifestations avant la feuille de route de la CEDEAO avant le 31 juillet prochain », a indiqué le Conseiller du Président du PNP.
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L’opposition, d’après son agenda entame sa nouvelle série de manifestation ce 18 juillet à la prison civile de Lomé pour une visite aux manifestants détenus.
Des meetings de sensibilisation et d’information sont aussi prévus à Lomé, à Tsévié, Atakpamé, Kpalimé et les trois villes jusque-là en état de siège : Sokodé, Bafilo et Mango.
Le gouvernement dans son courrier de réponse à la déclaration de la coalition dit avoir pris acte de la programmation de ces meetings et invite les organisateurs à prendre des dispositions nécessaires pour que ces manifestations se déroulent dans le respect des lois et règlements en vigueur.
