Le ministère des enseignements primaire, secondaire et technique a mis en place une mission de contrôle et de suivi de toutes les subventions de l’Etat. Elle a officiellement démarré le 30 octobre dernier. Cette mission fait le tour des directions régionales de l’éducation, inspections et écoles pour s’assurer de la bonne utilisation des ressources de l’Etat.
La mission de contrôle et de suivi de toutes les subventions de l’Etat est essentiellement dirigée vers l’appui à la gratuité au primaire et la subvention complémentaire au secondaire.
Rôle de la mission de contrôle et de suivi
Elle a été instituée par Prof Dodzi Komla Kokoroko, ministre des enseignements primaire, secondaire et technique. Son objectif est de s’assurer du respect de la bonne utilisation de ces subventions conformément aux règles de gestion édictées dès leur mise à disposition.
Le contrôle se fait auprès des responsables des services bénéficiaires des subventions complémentaires. Notamment les directeurs régionaux de l’éducation, les inspecteurs et les chefs d’établissement. Ceux-ci sont tenus d’apprêter les pièces justificatives des dépenses effectuées au cours de l’année scolaire 2021-2022.
« Il est demandé aux responsables des services bénéficiaires des subventions complémentaires et d’appui à la gratuité des frais scolaires relevant du ministère des enseignements primaire, secondaire et technique d’apprêter toute la documentation nécessaire pour les années 2021 et 2022 -pièces justificatives, rapport de contrôle des DRE dans les inspections et les rapports de contrôle des IEPP/IESG dans les écoles/établissements », a exhorté Prof Kokoroko.
Gratuité au primaire et au secondaire
La gratuité de l’école primaire a démarré au Togo en 2008. Décidée par le gouvernement, elle vise à rendre l’éducation scolaire à toutes les couches.
A l’époque, les statistiques officielles illustrent qu’au Togo, le taux de scolarisation a considérablement chuté passant de 95% en 1990 à 73% en 2007. Les frais de scolarité annuels variaient de 1.500 à 8.000 F.CFA en fonction des régions.
A la première année d’expérimentation, plus de 2 millions d’enfants du cours primaire ont eu à bénéficier de cette décision du gouvernement. Depuis 2021, cette mesure a été élargie aux élèves du collège et du lycée.
Prise comme une mesure d’accompagnement du gouvernement en période de Covid-19, elle est maintenue jusqu’alors.