Dr Damien Ekoue Kouvahey, Directeur de l’ONG Volontaires Internationaux pour la promotion de la Santé en Afrique (VISA) sait quelque chose sur les deux femmes retrouvées nues le 14 mars dernier au niveau des rails d’Agbalépédogan. Ces deux dames ne sont pas en réalité ce que les gens pensaient d’elles. Elles n’étaient rien d’autres que des diabétiques hypertendues qui développent l’encéphalopathie.
Selon Damien Ekoue Kouvahey les deux dames retrouvées nues au petit matin du 14 mars dernier à Agbalépodan ne sont pas des sorcières mais souffrent de l’encéphalopathie, une maladie qui touche généralement le cerveau.
La maladie, précise le patron de la clinique Alliance, est causée par le diabète ou l’hypertension artérielle et peut amener les patients à développer des scènes de folie et de démences.
Les dames en question avaient fui leur centre d’accueil pour se retrouver dans la rue avant de déclarer au public qu’elles étaient des sorcières.
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« Ces deux femmes qui avaient été retrouvées à Agbalépédogan, nous-mêmes personnellement nous les connaissons en tant que diabétiques hypertendues, elles avaient même transité par l’hôpital de Zébé. Et selon les informations, elles ont été récupérées par un pasteur qui les gérait à Totsi. Ces femmes, la nuit, au détour d’une petite liberté ont fui et se sont retrouvées nues dans les rues », a-t-il témoigné, avant d’ajouter qu’il en a déjà vécu d’autres cas pareils.
Cette explication du docteur vient donc balayer d’une main de revers ce qu’avaient affirmé ces dames ce jour-là.
« Nous avons rendu visite à un féticheur habitant non loin du marché au quartier Totsi dans la nuit du lundi 13 mars histoire de se soigner du diabète. Au cours des rituels, le féticheur a émis le vœu de boire du sang humain et nous nous sommes envolées avec celui-ci pour le rechercher. C’est au cours du trajet que l’accident est survenu et il nous a abandonnées », avaient-elles déclaré.