Reprise ou non du recensement électoral dans la zone 1. Les acteurs politiques ont longuement discuté de la question mercredi au Cadre permanent de concertation (CPC). Pacôme Yawovi Adjourouvi, devenu président du Cadre à cette reprise, dirige les travaux. Le député à l’Assemblée nationale annonce des échanges avec la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sur la reprise des opérations.
Le CPC est un endroit où se retrouvent les partis politiques pour socio-politiques du Togo. Suspendu il y a des mois, ce dialogue inter-togolais a repris avec pour point d’orgue des discussions sur la récente opération de recensement électoral.
Le sujet a requis d’avis divergents. Alors que des partis d’opposition déplorent des dysfonctionnements criards de l’opération, la mouvance présidentielle se dit globalement satisfaite.
De la question du recensement
Le débat a duré des heures. Certains leaders politiques exigent la reprise du recensement électoral dans la zone 1, d’autres reconnaissent des manquements mais estiment que cela n’entache en rien la régularité de l’opération.
« Il n’appartient pas au CPC de décider si un recensement va être repris ou pas. C’est la CENI… Après concertation avec le gouvernement et des observations de part et d’autre, nous arriverons à une décision allant dans le sens d’une prolongation ou pas mais en l’état actuel nous sommes en discussion », a rapporté Pacôme Adjourouvi.
Les discussions vont se poursuivre avec la forte probabilité d’écouter la CENI sur le sujet très promptement.
« Nous avons prévu que des membres de la CENI viennent discuter avec nous. C’est au vu de tous ces éléments que je serai amené à apporter une certaine position relative à la reprise ou non du recensement électoral », a indiqué le président du CPC.
La DMP et la DMK toujours absentes
La reprise des travaux du CPC a enregistré la participation de tous les partis conviés à l’exception, faut-il le rappeler, des partis membres de Dynamique Monseigneur Kpodjro (DMK) et de la Dynamique de la majorité du peuple (DMP).
Ces deux regroupements, autrefois unis, conditionnent leur participation à ce dialogue par le règlement « du contentieux électoral de la présidentielle de 2020 ».
Avant la reprise des discussions au CPC, la DMP a, tout comme l’ANC exigé la reprise totale du recensement électoral dans la zone 1.
Sur le sujet, la DMP est allée loin en invitant tous les partis d’opposition, ayant demandé la reprise du recensement dans la zone 1, à une synergie d’action. Histoire de défendre efficacement le respect des lois de la République et les droits des concitoyens.