Des voix continuent de se lever dans les rangs de l’opposition au sujet du recensement. La Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) et l’Alliance nationale pour le changement (ANC) ont appelé la Commission électorale nationale indépendante (CENI) reprendre les opérations dans la zone 1. La DMP appelle à la mobilisation de la population et promet un mot d’ordre. De son côté, l’ANC invite le gouvernement à convoquer une réunion du Cadre permanent de concertation.
Sur la question de la reprise du recensement électoral dans la zone 1, la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) appelle au sens de responsabilité du président de la CENI. Elle invite Dago Yabre à tout mettre en œuvre pour que les opérations de recensement reprennent dans la zone 1. Occasion recenser tous les Togolais en âge de voter pour qu’ils puissent exercer leur droit.
De même, la DMP interpelle les partis politiques représentant l’opposition dans la CENI afin qu’ils assument leur responsabilité envers les populations. Ceux-ci doivent œuvrer pour le recensement des Togolais dont les droits sont brimés.
« La DMP invite tous les partis d’opposition ayant demandé la reprise du recensement dans la zone 1 à une synergie d’action pour défendre efficacement le respect des lois de la République et les droits de nos concitoyens », lancent Brigitte Adjamagbo-Johnson et ses collègues.
Par ailleurs, la DMP exhorte les populations togolaises et les compatriotes lésés par le refus de la CENI à rester mobilisés en attente de mots d’ordre éventuels.
Le recensement et les lois de la République
Pour sa part, l’Alliance nationale pour le changement (ANC) a réitéré ses vives préoccupations en raison des manquements graves observés tout le long des opérations de recensement. Le parti de Jean-Pierre Fabre affirme que la CENI doit reprendre les opérations dans la zone 1.
« L’ANC rappelle que la CENI devra revenir terminer le recensement dans la zone 1, pour prendre en compte, dans la région la plus peuplée du pays, la Région Maritime, ceux et celles qu’elle a refusés d’enregistrer, en violation de l’article 11 de la Constitution et des articles 44 et 45 du Code Electoral », a indiqué le parti.
L’ANC appelle la CENI à la rigueur et au sérieux qu’exige la confection d’un fichier électoral fiable en mettant diligemment en œuvre toutes les mesures correctives requises.
Toujours sur le sujet, la formation politique de M. Fabre invite le gouvernement à convoquer en urgence, « une réunion du CPC en vue de l’examen des questions liées au fichier électoral et à l’organisation des prochaines élections ».
La semaine dernière la CENI a annoncé la fin définitive de toutes les opérations de recensement. Elle avait indiqué avoir démarrer l’épurement du fichier qui doit déboucher incessamment sur l’affichage des listes électorales provisoires.