Les éléments des forces de défense et de sécurité du Togo ont participé à la 4e opération Koundalgou Zone 2 contre le terrorisme. Cette opération de sécurisation a été menée conjointement avec le Burkina-Faso, la Côte d’ivoire et le Ghana. Rendant compte au Conseil des ministres, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Général Damehame Yark révèle de plusieurs personnes suspectes ont été arrêtées au Togo à l’occasion.
L’opération de sécurisation des zones frontalières « KOUDANLGOU IV – ZONE II » s’est déroulée du 21 au 27 novembre 2021. Durant 5 jours, environ, 5720 soldats ont mené des patrouilles de part et d’autre des frontières communes au Burkina-Faso, à la Côte d’ivoire, au Ghana et au Togo.
Dans une communication faite mercredi en Conseil des ministres, le ministre togolais de la sécurité a rendu compte au gouvernement du déroulement des opérations dans la région nord du Togo.
« Au Togo notamment, elles ont permis d’interpeller des personnes suspectes et de réaliser des saisies diverses, notamment des objets pouvant également servir à entretenir la violence au sein des communautés », indique le gouvernement togolais.
Pour les autorités togolaises, cette opération a permis de renforcer les liens Armée-Nation par la distribution d’eau potable, de gels hydroalcooliques et de masques à la population.
Koundalgou contre le terrorisme
L’opération a été planifiée et lancée au Burkina. Selon le bilan rendu publique début décembre 2021 par les autorités de ce pays, les forces burkinabè, ivoiriennes, togolaises et ghanéennes ont interpellé 300 suspects. Parmi ces arrestations figurent des individus recherchés par les services de sécurité. Plusieurs armes et des munitions ont été également saisies.
5 bases terroristes ont été détruites, et une trentaine de terroristes tués au cours des combats. Des champs de drogues ont été détruits et des engins explosifs improvisés ont été désamorcés.
53 armes à feu ainsi que 144 moyens roulant, véhicules et motocyclettes ont été saisis.
La démarche est de faire en sorte que, dans les zones qui n’ont pas totalement basculé, la violence soit très tôt maitrisée.