L’Union des Forces de Changement (UFC) s’est souvenu jeudi du 13 janvier 1963 au Togo, date de l’assassinat de l’ancien président, Sylvanus Olympio. L’événement a été marqué par une messe d’action de grâce et une cérémonie de dépôt sur la tombe de l’illustre disparu. A l’occasion, les cadres du parti ont réaffirmé le sens du combat de Gilchrist Olympio, président fondateur de l’UFC.
La date du 13 janvier est diversement appréciée au Togo. Alors que certains citoyens la célèbrent comme jour de la libération, d’autres l’observent sous le signe de tristesse.
Dans cette catégorie de citoyens, on y retrouve la famille biologique et politique du premier président de la République du Togo. Ainsi cette année, une messe d’action de grâce a été dite en l’honneur du feu Sylvanus Olympio en église Saint Antoine de Padoue de Hanoukopé à Lomé. Messe demandée par les militants et sympathisants de l’UFC.
Au même moment, une délégation du parti composée des députés Séna Alipui, Komi Agbanu, Léonardina de Souza, Afangbedji et Gaétan Awoumey-Zunu et certains cadres se sont rendus au Bénin.
Dans un esprit de recueillement, ils ont déposé de fleurs sur la tombe de Sylvanus Olympio et son épouse Gina Olympio qui gisent au cimetière d’Agouegan (Bénin).
« Le défi du développement auquel s’attelait Sylvanus Olympio et pour lequel il a été tué reste entier. Nous réitérons notre engagement de relever ensemble ce défi pour faire du Togo un pays libre, démocratique, prospère qui nous rassemble l’or de l’humanité comme l’ont rêvé les pères fondateurs d’Ablodé », a déclaré Sena Alipui après la cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs.
Pour le 3è vice-président de l’assemblée nationale du Togo, la démarche illustre éloquemment l’engagement socio-politique de Gilchrist Olympio depuis qu’il a créé le parti UFC.
« …C’est le sens du combat que Gilchrist Olympio mène. Les questions relatives à l’alternance et le développement économique se retrouvent dans ce combat que nous poursuivons », a-t-il ajouté.
13 janvier 1963, premier coup d’Etat en Afrique francophone
Le 13 janvier 1963, le premier président du Togo Sylvanus Olympio était assassiné à Lomé, suite à un mouvement insurrectionnel mené par des soldats de la toute jeune armée togolaise.
Quelques années plus tard, plus précisément le 13 janvier 1967, le feu Général Eyadéma Gnassingbé s’était emparé du pouvoir. Ce fut un premier coup d’Etat militaire perpétré enregistré en Afrique francophone au lendemain des indépendances.