Des députés de l’Union des Forces du Changement (UFC) de la 6è législature ont fait le tour du Togo. Appuyés par des cadres du parti, ils ont bouclé dimanche une tournée nationale dans les 5 régions économiques du pays. A l’heure du bilan, les parlementaires se réjouissent de l’accueil chaleureux qui leur était offert et restent optimistes sur l’avenir du parti.
C’est dans la région de la Kara que la tournée de l’UFC a pris fin. Pour cette dernière étape, députés et cadres du parti Detia sont allés à la rencontre des responsables fédéraux de Bassar, Kanté, Niamtougou et Bafilo.
A la manette, Séna Alipui, conseiller spécial du président national de l’UFC, Komi Agbanou, président du groupe parlementaire UFC, Anani Kokou Kpomégbé, député UFC de Vo et des membres du bureau directoire du parti à Dankpen, Kara et Pagouda.
Comme ce fut déjà le cas dans les autres régions, M. Alipui et sa délégation ont expliqué à leurs militants et sympathisants, la portée de tous les textes votés et adoptés à l’assemblée nationale depuis 2019.
La délégation a principalement expliqué aux responsables fédéraux que l’UFC étant un parti politique de l’opposition doit travailler à la bonne gouvernance pour le grand bonheur de tous les Togolais.
Explications avec des militants UFC
La tournée nationale des parlementaires du parti de Gilchrist Olympio a pour but principal de remobiliser les militants autour du parti. Insuffler une nouvelle dynamique à l’UFC pour qu’il puisse retrouver sa popularité d’antan.
A ce niveau, il y a de l’espoir vu la mobilisation qui a eu lieu dans les 5 régions économiques du Togo, selon Séna Alipui.
« Nous avons été bien reçus par les cadres de notre parti. Nous comptons alors poursuivre dans ce sens pour permettre à notre parti d’être un peu plus influent pour orienter la gouvernance dans la bonne direction », s’est félicité le 3è vice-président de l’assemblée nationale.
Parti très pesant dans le landerneau politique dans les années 90, l’UFC a été fragilisé par sa scission en 2011 suite à un accord de gouvernance signé avec le pouvoir. Il a été absent à la présidentielle de 2015 mais en 2018 a signé son retour aux élections législatives. Il s’en est sorti avec 7 députés sur 91 que compte la 6è législature et reste le 1er parti politique de l’opposition ayant plus de députés au parlement.
Son président fondateur, Gilchrist Olympio est le chef de file de l’opposition. Il a succédé à Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale de changement (ANC), dissident de l’UFC.