L’Union des Forces de Changement (UFC) de Gilchrist Olympio rend compte aux hauts cadres du parti. Sur autorisation du bureau directeur, une délégation du parti était du 19 au 21 novembre derniers dans la région centrale pour la restitution des activités parlementaires. La tournée vise à donner un nouveau souffle à l’UFC, selon Séna Alipui, député du parti.
La tournée en question a été initiée par les députés Komi Agbanu, président du groupe parlementaire UFC et le 3è vice de l’assemblée nationale, Sena Alipui.
Démarrée à Sokodé, la tournée a sillonné Djarkpenga, Bassar, Tchamba, Sotouboua et Blitta. Elle a permis à la délégation de rencontrer les responsables des bureaux fédéraux de la région.
« C’est un véritable tour de force que nous avons fait pour rendre compte aux hauts cadres de notre partie de ces zones de nos activités », a résumé M. Alipui.
Le député d’Anié précise que les échanges ont essentiellement porté sur les divers textes votés à l’assemblée nationale et l’importance de ceux-ci. Sur la soixantaine votée ces dernières années, 5 ont retenu l’attention des députés.
La loi sur l’identification biométrique des personnes physiques, la loi relative aux réformes constitutionnelles et institutionnelles, le texte sur la décentralisation, la loi relative à la programmation militaire et le texte portant sur la déclaration des biens et avoirs ont été expliqués aux membres fédéraux.
« Nous avons expliqué à nos cadres que le vote de toutes ces lois va dans le sens de l’amélioration d’une bonne gouvernance, la mise en place d’une base de données centrale, sécurisée et fiable qui sert de référence pour la vérification de l’identité des bénéficiaires des services publics, privés ou sociaux et la limitation de mandats électoraux », a précisé le 3è vice-président de l’assemblée nationale.
L’UFC toujours solide
A l’issue de la tournée, les députés de l’UFC restent convaincus que leur parti n’a rien perdu de sa ferveur et de sa capacité de mobilisation d’antan.
« Beaucoup de gens disent que l’UFC n’est plus implantée sur toute l’étendue du territoire togolais. C’est archi-faux. Les images parlent d’elles-mêmes. Nous sommes bien implantés partout sur le territoire national », ont-ils soutenu avant de reconnaitre « Sauf qu’il y a maintenant un travail de remobilisation qui doit se faire. Nous nous n’arrêterons pas. Nous allons continuer à redonner un 2è souffle à notre parti avec une approche plus de dialogue, de compromis pour faire avancer le Togo ».
Pour eux, il faut désormais amener les militants à s’accorder sur un idéal commun : Le Togo d’abord. Un Togo où il y a moins de clivage politique et moins de divisions basées sur l’appartenance politique.
Notons qu’en dehors des députés Alipui et Agbanu, la délégation qui est allée dans la centrale est composée de François Lokadi, El hadj Tchamola et Elisabeth Pandam tous membres du bureau directeur de l’UFC.
De même, Apélété Adjanoh porte- parole du parti, Amavi Akoumagnanou, coordonnateur de la fédération de l’Anié, Mohamed Azoumah, président fédéral du 5è arrondissement A et Mawuna Adjanou coordonnateur de la fédération de l’Est- mono étaient de la partie.