La 2ème édition du Mois de la diaspora africaine constructive s’est ouverte jeudi à Lomé. Organisée par le Collectif des jeunes pour le développement (CJD), la rencontre enregistre une forte mobilisation des délégations venues de plusieurs pays africains, des Etats-Unis et de la France. Les organisateurs annoncent l’érection à Lomé d’une Maison du savoir et des opportunités (MSO). Il s’agira à terme de faire de la diaspora africaine un acteur de développement.
Une centaine de millions d’Africains vivent en dehors du continent et ils transfèrent chez eux chaque année 65 milliards de dollars par an. Un montant supérieur à l’Aide internationale au développement accordée à l’Afrique. Au regard de cet apport, le CJD, dirigé par le maire de la commune Agoè-Nyivé 1, Kovi Adanbounou pense qu’il y a lieu de mobiliser cette diaspora pour la construction du continent
Le Mois de la diaspora est l’initiative qui mobilise les diasporas africaines. Elles se sont convergées vers Lomé ce jeudi où a démarré les activités prévues par le CJD. Plusieurs délégations venues de différents pays africains, des Etats-Unis et de la France prennent part aux travaux. On signale la présence d’un émissaire du sénateur américain, Bill Perkins.
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Les travaux vont aboutir cette année à la création de la Maison du savoir et des opportunités (MSO) dont le siège sera à Lomé. Il est annoncé aussi la mise en place d’un Fonds d’investissement et de solidarité de la diaspora africaine.
Procédant à l’ouverture des travaux, Robert Bakaï, le Directeur de cabinet du ministère en charge de l’Administration territoriale s’est félicité d’une noble aventure.
« Le Mois de la diaspora africaine constructive est une innovation porteuse pour toute la jeunesse africaine et qui vise la création d’emplois… La Maison du savoir et des opportunités sera un véritable centre d’incubation et le fonds en gestation, un atout pour les jeunes», a-t-il dit.
La MSO sera dirigée par l’ancien ambassadeur du Bénin en Turquie, Moïse Kerekou préconise un mécanisme structurant pour mobiliser et canaliser une partie du fonds transféré par la diaspora vers les investissements.
« L’aide au-développement, les prêts multiples ainsi que endettements ne constituent pas la solution pour le développement de l’Afrique. Nous sommes conscients de leur limite, voilà pourquoi nous devons chercher de nouveaux mécanismes et de nouveaux chemins qui nous permettront de planifier notre croissance ainsi que notre développement que nous voulons adapté, tropicalisé et qui répond à nos exigences », a précisé M. Kerekou.
Notons que le Mois de la diaspora africaine constructive se poursuivra vendredi avec une rencontre B to B à la mairie d’Agoè-Nyivé 1. Les activités prendront fin par une soirée de gala.
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