Vendredi dernier, le Cadre Permanent de Concertation (CPC) a tenu sa première réunion de l’année. Au cœur des discussions : le renouvellement imminent de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et les préparatifs cruciaux des élections locales à venir. Un rendez-vous politique majeur pour l’avenir du Togo.
Cette session du CPC, qui fait suite à la dernière rencontre de décembre 2024, a permis aux acteurs politiques d’évaluer l’évolution du paysage politique national. Parmi les sujets abordés, l’élection d’un membre et la nomination de cinq autres au Sénat ont été mentionnées comme des avancées notables du dialogue interpartisan.
Un autre point sensible a également été mis sur la table : le sort des détenus politiques. Le président du CPC, Me Tchassona Traoré, a plaidé pour une grâce présidentielle en leur faveur.
« Nous avons échangé sur le cas de nos compatriotes en détresse qui sont encore détenus en prison. Récemment, le CPC a demandé que le Chef de l’État leur accorde sa grâce présidentielle », a-t-il déclaré.
Renouvellement de la CENI pour des élections locales
À quelques mois des élections municipales, la question du renouvellement de la CENI s’est imposée au cœur des discussions. Une initiative en ce sens a été engagée par le gouvernement.
« Une lettre du ministre a été envoyée à l’Assemblée nationale afin que, dès la prochaine séance, un appel à candidatures soit lancé pour le renouvellement de la Commission Électorale Locale Indépendante (CELI) et de toutes ses instances », a précisé Me Tchassona.
Ce renouvellement pourrait être une réalité dans les courants du mois d’Avril. En effet, l’Assemblée nationale entame sa première session ordinaire de l’année 2025 le 1er avril prochain.
Toutefois, en attendant la mise en place de cette nouvelle structure, l’actuelle CENI poursuit son travail.
« Ce que fait actuellement la CENI s’inscrit dans la continuité de l’État. À partir du moment où elle existe, elle continue son travail jusqu’à la mise en place d’une nouvelle structure », a-t-il expliqué.
A l’approche des prochaines élections locales, la nécessité d’un dialogue inclusif et d’une commission électorale consensuelle reste une priorité pour les acteurs politiques. Cette première réunion du CPC en 2025 marque donc une étape clé dans la préparation du scrutin, en consolidant les bases d’un processus transparent et apaisé.
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