L’Union européenne, les ambassades d’Allemagne et de France au Togo organisent l’édition 2022 de la « Semaine européenne de la diplomatie climatique ». Les activités ont été lancées officiellement lundi à Lomé. L’évènement se déroule du 24 au 28 octobre, essentiellement à Lomé.
L’évènement se tient sur le thème : « Les économies d’énergie, l’efficacité énergétique et l’accélération des énergies renouvelables ». L’UE et ses États membres veulent, à travers le thème de cette édition 2022 de la « Semaine de la diplomatique climatique », susciter l’espoir et montrer leur volonté d’agir pour le climat.
Il s’agira au cours de cette semaine, de partager avec le public les actions conjointes de l’UE et de ses Etats membres avec le Togo en faveur du climat et de la transition énergétique.
Les activités prévues cette année vont de la traditionnelle conférence de presse des ambassadeurs à une discussion avec les étudiants et universitaires, en passant par la présentation de plusieurs initiatives en faveur de l’environnement et des énergies renouvelables, mises en œuvre par l’UE et ses Etats membres au Togo.
« Le monde en 2022 est complètement différent de celui que nous connaissions auparavant. Après une pandémie dévastatrice, nous sommes maintenant aux prises avec une crise énergétique mondiale, déclenchée par le retour de la guerre en Europe et la militarisation de ses approvisionnements énergétiques, la coupure de clients et la combustion destructrice de son gaz de réserve. Et en toile de fond, la crise climatique s’aggrave de jour en jour », a exprimé Joaquin Tasso Vilallonga, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Union européenne (UE) au Togo.
Selon M. Vilallonga, le réchauffement climatique approche rapidement du niveau de 1,5 degré, chose que les humains doivent s’engager à éviter.
Diplomatie climatique et financement
Dans le cadre de la semaine, il est annoncé la signature d’une convention de financement du Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité et l’Agroécologie (PALCC+) à hauteur de 30 millions d’Euros.
Le soutien financier permettra de construire 11 postes de surveillance dans le parc national Fazao Malfakassa, la réserve de faune Abdoulaye et la réserve de la biosphère du Mono. 120 km de pistes seront réalisées et 150 autres seront réhabilitées.
« Il s’agit d’un point de basculement qui menace des vies et des moyens de subsistance sur l’ensemble de notre planète. Les effets perturbateurs et de plus en plus mortels sur tous les aspects de la vie ne font plus aucun doute. Écosystèmes dégradés, forêts en voie de disparition, glaciers effondrés, rivages reculés, incendies, vagues de chaleur, inondations, tempêtes et sécheresse » dit-il.
Pour sa part, Camilla Gendolla, première conseillère cheffe de Coopération affirme que les changements auxquels le monde est confronté sont inéluctables. Elle pense donc que les solutions et les technologies sont à portée de main, mais qu’il faut planifier, investir de manière décisive et, surtout, agir maintenant.