Une rencontre importante a eu lieu le 11 novembre dernier à Lomé. C’était entre le Conseil de Dialogue et de Partenariat (CDP) Togo-France et le Conseil pour le suivi des recommandations du Nouveau Sommet Afrique-France (CNSAF Cameroun). Cette rencontre a abouti à la Déclaration de Lomé, dans laquelle les participants se sont engagés à construire un partenariat équitable et durable entre l’Afrique, la France et l’Europe, fondé sur le respect mutuel et destiné à bénéficier aux populations africaines.
Dans cette Déclaration de Lomé intitulée « Un nouveau contrat pour l’Afrique », les acteurs de la société civile africaine et de la diaspora pensent que l’histoire commune entre l’Afrique et la France est complexe, marquée par les événements du passé. Cependant, ils insistent sur la nécessité de regarder vers l’avenir, en s’appuyant sur leurs forces communes et en surmontant ensemble les défis qui se présentent.
Ils ont ainsi décidé de repenser les relations entre l’Afrique, la France et l’Europe, en mettant l’accent sur des partenariats gagnant-gagnant basés sur la coopération, la solidarité et le respect mutuel. Un des objectifs clés est de renforcer la voix des citoyens africains en impliquant davantage les sociétés civiles dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques.
Déclaration de Lomé et Engagement
Les signataires de la Déclaration de Lomé se sont aussi engagés à promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation en soutenant le développement des entreprises, de l’innovation et de l’économie sociale et solidaire en Afrique. Ils ont aussi pris l’engagement de lutter contre les inégalités et les injustices, tout en préservant la mémoire collective.
« Nous nous engageons à œuvrer pour une Afrique plus juste et plus équitable, où chaque individu a les mêmes chances de réussir », affirment-ils dans la déclaration.
De plus, ils se sont engagés à préserver l’environnement, la santé et le bien-être de tous, en appelant à une coopération renforcée pour faire face aux défis du changement climatique et de la préservation de la biodiversité.
Un autre objectif est de créer un réseau panafricain fort pour fédérer les initiatives citoyennes à travers un réseau international de dialogue et de partenariat, afin de renforcer leur influence et leur impact.
Pour atteindre ces objectifs, les signataires ont proposé la mise en place de mécanismes de suivi et d’évaluation des engagements pris lors du Sommet de Montpellier en 2021. Ils souhaitent également développer des projets concrets dans des domaines tels que l’éducation, la santé, l’agriculture, la culture, l’environnement et l’économie. Des échanges entre les jeunes des deux continents seront également favorisés, et la coopération entre les acteurs de la société civile, du secteur privé et des pouvoirs publics renforcée.
« Nous appelons les gouvernements africains, français et européens, ainsi que les organisations internationales, à nous soutenir dans cette démarche. Ensemble, construisons un avenir meilleur pour nos peuples », concluent-ils.
Un prochain rendez-vous est déjà prévu très prochainement pour la mise en place d’un bureau chargé de concrétiser ces engagements et de lancer des projets spécifiques.
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