Le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, récemment choisi à la tête de la CEDEAO a salué les progrès du gouvernement de transition au Burkina Faso, notamment en matière de sécurité. Il a promis son soutien continu de la part de l’union politique économique des 15 pays membres de la CEDEAO.
« Les grands aspects et les axes que nous pensons importants sur lesquels le gouvernement de transition doit se focaliser c’est le défi sécuritaire, les questions humanitaires, le retour à l’ordre constitutionnel et la mobilisation des ressources et mise en place du mécanisme de suivi et d’évaluation comprenant le médiateur de la CEDEAO, l’Union Africaine, les représentants de l’ONU à Ouagadougou.[…]_On salue aussi le gouvernement avec les progrès qu’on a vu sur le terrain, et je pense que nous tous on doit se mobiliser à côté du peuple frère, du Burkina Faso », a déclaré Umaro Sissoco Embalo, le président en exercice de la CEDEAO.
Consensus entre la CEDEAO et la junte
De même, il a déclaré dimanche à l’issue de la rencontre avec le président burkinabè le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qu’un consensus sur la durée de la transition a été trouvé avec les autorités de la transition burkinabè.
« On a eu de très bonnes discussions avec les autorités burkinabè. On a fait des évaluations sur la progression des engagements qui ont été pris depuis la conférence des chefs d’États et des gouvernements » a-t-il affirmé.
Il a tenu à rappeler que les axes les plus importants de la transition sont le défi sécuritaire, les questions humanitaires, le retour à l’ordre constitutionnel, la mobilisation des ressources et la mise en place des mécanismes de suivi et d’évaluation.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous-régionale et les autorités burkinabè ont convenu d’une réduction de la durée de la transition à 24 mois, à compter du 1er juillet 2022, lors de la 61e session ordinaire de la Cédéao à Accra.
Avec Marc SILETE (Stagiaire)