La Police nationale togolaise a démantelé un réseau de malfaiteurs spécialisé dans le braquage dans la zone d’Agoè. L’opération a eu lieu suite à une plainte reçue par les services de police dénonçant un braquage qui a eu lieu le 28 avril dernier à Sakpleto Kopé. Grâce au travail du Groupe d’Intervention de la Police Nationale (GIPN), K. Bientien, a été interpellé en tant que suspect identifié par la victime.
Selon l’annonce faite vendredi par la police nationale togolaise, l’interrogatoire du suspect a permis d’interpeller 20 individus, dont 4 repris de justice, tous membres d’un réseau de braqueurs.
« Le réseau opérait depuis quelque temps dans la capitale togolaise, Lomé, et dans ses banlieues à savoir Sogbossito, Logopé, Legbassito, Apessito, Sakpleto Kopé, Telessou et Assigomé », indique-t-on.
Les belles filles et les braquages
L’un de leurs modes opératoires consiste à positionner des jeunes filles dans des coins de rue pour appâter leurs victimes. Dès que leurs cibles approchent ces filles pour une discussion, ces braqueurs surgissent de l’obscurité pour engager une bagarre, et profitent de l’attroupement pour les dépouiller de leurs objets de valeurs et de leurs engins.
« Un autre mode opératoire consiste à identifier des motos dans les domiciles et à revenir les chercher dans la nuit en utilisant des clés passe-partout communément appelées « master key ». Lors de la perquisition de leurs domiciles, il a été découvert des treillis militaires, des machettes, des couteaux, des marteaux, des tournevis, des téléphones portables, des joints et graines de cannabis, des appareils électroménagers ainsi que des motos », a révélé la Police Nationale Togo.
On apprend aussi que ces engins volés sont revendus à des receleurs résidant au Ghana mais aussi au Togo, dont deux des leurs ont été arrêtés aussi.
Au total, 03 motos volées, 08 moteurs de motos, 31 plaques d’immatriculation et un véhicule non immatriculé ont été retrouvés dans leurs domiciles lors des perquisitions. Toutefois, les malfrats interpellés seront présentés au Procureur de la République, pendant que les autres complices sont activement recherchés.