La trouvaille du maire de Bandjeli et de ses collègues conseillers municipaux n’a pas prospéré. Ces derniers avaient décidé jeudi 08 septembre dernier, de leur chef, d’interdire tout rassemblement et autre manifestation dans le ressort territorial de la commune, jusqu’à nouvel ordre. Ils viennent de rétropédaler.
Le maire Adedokou Adessonkain et ses collègues avaient décidé d’interdire les manifestations de grande masse. Ils avaient justifié leur posture par le nécessité de préserver le phénomène du terrorisme.
Ainsi dans la commune Bassar 2, il ne devrait plus y avoir de tournois de football, de danses populaires ou encore de night-clubs.
La mesure a suscité une indignation générale notamment sur les réseaux sociaux et les condamnations ne cessaient de fuser.
Sommé également par sa hiérarchie de mettre fin à son entreprise, Adedokou Adessonkain a dû réunir en urgence samedi le Conseil municipal de Bassar 2. La mesure liberticide a été tout simplement abrogée.
A Bandjeli, les explications…
« Ma lettre circulaire en date du 08 septembre 2022, a suscité beaucoup de réactions d’incompréhension ou d’indignation somme toute légitimes, qui ont conduit le conseil municipal de Bassar 2, réuni d’urgence ce jour, à abroger les dispositions de cette note tant dans sa forme que dans son fond », a indiqué M. Adessonkain.
Le maire de Bandjeli a toutefois saisi l’occasion pour rappeler aux populations de la commune la nécessité de continuer à observer les mesures barrières contre le COVID-19 lors de certains rassemblements publics.
Adedokou Adessonkain les a également invités à s’inscrire dans les efforts de lutte engagée par le gouvernement contre l’extrémisme violent pouvant découler desdits rassemblements.