Des conducteurs d’engins à deux roues et assimilés ont passé avec succès leur examen d’obtention du permis de conduire catégorie A à Agou (110 km de Lomé) le vendredi dernier. Cette étape conclut une formation intensive de deux semaines initiée et subventionnée par le ministère de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel en collaboration avec les Communes d’AMOU et AGOU1. Le but est de réduire de manière significative les accidents de la route et les comportements irresponsables.
Cette initiative du ministère en charge de l’organisation du secteur informel bénéficie du soutien des services techniques de la direction des transports routiers. Au total, 432 personnes sur les 472 inscrits se sont présentées à l’examen écrit et pratique pour obtenir le permis de conduire de la catégorie A.
La formation a couvert divers aspects cruciaux, notamment la familiarisation avec le code de la route, la sensibilisation aux comportements à risque en circulation, ainsi que les techniques de conduite en conditions difficiles telles que la conduite nocturne et par temps pluvieux. Les sessions ont également abordé la maintenance des véhicules et d’autres aspects liés à la sécurité routière.
Permis de conduire pour tous
Les motocyclistes bénéficiaires se sentent désormais mieux préparés à adopter des comportements responsables sur les routes.
Marie Aziagbenyo, l’une des bénéficiaires, a partagé son expérience en exprimant son engagement à conduire de manière sécuritaire et responsable.
“J’ai jugé important de passer cet examen pour éviter les accidents qui se produisent sur la route. C’est crucial pour assurer ma sécurité et celle de l’autre. Le processus s’est bien déroulé. Les formateurs nous ont bien accueillis et tout s’est passé de manière précise. Nous avons suivi des formations avant de passer l’examen. Nous avons appris les règles et pratiqué la conduite. La formation a duré environ deux semaines. Je me sens confiante. Je peux maintenant circuler paisiblement sur la route en toute sécurité”, a-t-elle exprimé.
Rappelons que cette initiative s’inscrit dans le cadre plus large des efforts dudit ministère pour encadrer le secteur informel. Notamment en mettant en œuvre des programmes visant à réglementer l’exploitation des véhicules à moteur de type taxi, taxi-moto et tricycle affectés au transport public, en collaboration avec les autorités locales.
Cliquez-ici pour nous rejoindre sur notre chaîne WhatsApp